musique

Triviojirannihilator

Lundi 9 avril 2007. Le concert s'est déroulé à l'Ambassador Theatre, une petite salle au bout d'O'Connell Street. Le public était globalement assez jeune (merci Trivium) mais des vieux routards étaient aussi là pour Annihilator.

C'est Gojira qui a ouvert le bal : un set d'une puissance folle, avec un batteur constamment à fond sur sa double pédale. Une véritable mitraillette. 30 trop courtes minutes plus tard, ce sont les pas si bûcherons que ça dans l'actuelle formation d'Annihilator qui viennent pour tout détruire. Je m'étais bougé pour eux à la base, je me suis mangé des purs solos de guitare mais ma plus grande déception aura de ne pas avoir eu les morceaux dont je rêvais. Clare, Drive, Invite It, Schizos (Are Never Alone), Human Insectic ne sont donc pas passés par là, mais nous avons eu le droit à Like Father Like Gun (mouais) et Alison Hell (ouais !). Le guitariste chauffait la salle comme pas possible, à demander des applaudissements après chaque solo réussi.

La scène change d'habillage, une grosse batterie surplombant la scène est dévoilée, les techniciens s'activent. Un sample à la Era se fait entendre, puis Trivium arrive et instaure directement un rythme de jeu extrêmement rapide, qui ne retombera jamais. L'ensemble du groupe est impressionnant de technicité et de vitesse. Six micros sont répartis sur la scène, Matthew Heafy navigue de l'un à l'autre, chante les couplets qui ne sont pas les siens, tire la langue, discute avec le public. Le groupe passe en revue de nombreux titres : Rain, Ignition, Anthem (We Are the Fire), Ascendancy, Drowned and Torn Asunder, Dying in Your Arms et plein d'autres que je n'ai pas reconnu. A la demande de la fosse, le groupe reprend Master of Puppets de Metallica. Deux chansons plus tard, Trivium conclut sur le surpuissant Pull Harder on the Strings of Your Martyr.

Une bonne claque sonore, des groupes qui se donnent, un très bon concert en définitive.

P.S. L'album From Mars to Sirius de Gojira est excellent. En écoute sur leur site officiel, rubrique Médias

Nos amis de Trivium

Diam's et amalgames

Après un précédent clip où Diam's nous incitait à casser la voiture des méchants copains qui trompent leur copine, elle va cette fois-ci plus loin avec le titre Ma France à moi.

On passera sur le titre de la chanson (c'est vrai que Ma France à toi rendait moins bien) pour s'intéresser un peu aux paroles. Plutôt que d'apaiser les esprits, Diam's a choisi d'attiser le feu : je n'ai jamais vu autant de stéréotypes débités en si peu de temps, mêlés à un flot d'amalgames fâcheux. On oppose France profonde et banlieues, deux groupes fourre-tout mal définis qui n'existent que sur le paier. Qui c'est la France profonde ? Qui c'est la banlieue ? C'est comme se dire "je suis normal". Il n'y a pas de définition claire et absolue de la normalité. Qu'à cela ne tienne, Diam's semble reprocher à cette fameuse France profonde son ignorance et son déni de la banlieue, à grands coups de stéréotypes (le mec qui ne supporte pas la musique du jeune noir et qui pète son casque).

Mais l'inverse est vrai, et Diam's n'en fait aucune mention. Diam's vante les codes de sa France à elle où qu'elle vit mais oublie qu'ils ne sont pas partagés pour tous les jeunes, de banlieue ou non. D'où amalgame. Les gens de la "France profonde" sont loin du mec du clip également. Mais non, on oppose les deux blocs, on dénonce l'intolérance du vieux bourgeois français face aux pauvres jeunes de banlieue qui ne font rien de mal et qui ne comprennent pas ce qui se passe. Un message réducteur et complétement dangereux. La chanson se termine sur le mot "respect", mais la première caractéristique de cette notion n'est-elle pas qu'il se doit d'être mutuel ?

J'ai lu sur Youtube un commentaire très ironique : Diam's serait en réalité employée par le FN. Je me demande si l'ironie n'est pas plus proche de la réalité qu'autre chose. Ce n'est pas comme ça que l'on va avancer dans la connaissance de l'autre...

Le clip / Les paroles

Beside You in Time : impressions à chaud

Voilà, deuxième DVD live de Nine Inch Nails. Vu la qualité du premier et sachant que Trent ne s'estimait pas au meilleur de sa forme à cette époque, on pouvait s'attendre à quelque chose d'encore plus costaud. Bon y'a pas à dire, y'a de la puissance sur de nombreux titres, et même de bonnes surprises (The Big Come Down notamment), mais je suis déçu de l'angle adopté par cette tournée et ce DVD. Où sont passés les instrumentaux (Complication, Just Like You Imagined ou The Mark Has Been Made) et les écrans géants ? On pourra me rétorquer que j'ai déjà été servi, et que je peux toujours y goûter avec le précédent DVD. Mais doit-on pour autant se contenter de jeux de lumière pas folissimes, donnant une image globalement sombre, et d'un drap pour des projections au rendu faiblard ? Projections qui éclairent d'ailleurs beaucoup le public, comme si le projecteur était situé à une hauteur insuffisante.

Heureusement en bonus, on a un bon aperçu de la grille lumineuse, donnant d'ailleurs une version de Closer (entre autres) très sympa. Mais je comprends pourquoi la grille ne figure pas au menu du concert principal. L'idée est très sympa, le rendu est plutôt joli, mais les plans constamment entrecoupés par des barres auraient été rapidement usants. Niveau sonore la qualité est au rendez-vous. Mais les titres de With Teeth ont un rendu en live qui manque parfois de pêche à mes yeux (et oreilles). Les prochains visionnages auront peut être raison de ce premier avis plutôt négatif, mais en attendant, je retourne à mon La Mer / The Great Below...

Badifolage

Le hasard aura voulu que j'assiste à un concert de Chimène Badi ce vendredi 2 mars 2007 au Forum de Liège. Pour faire simple, la fille du responsable du programme Blastbeat en Belgique a tenu le premier rôle du prochain clip de la chanteuse. D'où invitations gratuites, d'où participation à ce concert. La salle est magnifique. J'arrive sur place près d'une heure avant l'ouverture des portes, pas par fanatisme mais par obligation, et je croise déjà pas mal de spectatrices. Oui, le public de Chimène Badi est très féminin, finalement assez vieux (le prix des places doit rebuter les jeunes adolescentes) et se déplace en groupe. Je jure parmi les spectateurs, mais peu importe.

Après un démarrage en force sur Pinion (humour), j'ai trouvé ça finalement assez plat. A part sur un ou deux titres, le set manquait clairement de pêche. Vocalement, ça assure. Une tendance peut être trop prononcée à chanter un peu fort, mais à part ça je respecte. Huit personnes accompagnent tout de même la chanteuse sur scène : deux choristes, un batteur, deux claviéristes, un bassiste et deux guitaristes. Autant dire que l'un des guitaristes n'avait jamais rien à faire, et qu'ils se la jouaient cool. Chimène Badi parle entre les chansons, et ses propos, en plus d'être parfois assez ridicules, laisse transparaître le niveau très élevé du trouillomètre. Dans l'une des dernières chansons, au piano, en pleine montée en intensité, un homme profite de deux secondes de silence que laisse la chanteuse pour faire monter l'émotion pour crier la phrase suivante, comme s'il lui rappelait les paroles. Grosse déstabilisation, Chimène Badi perd le fil de sa chanson. Fou rire général. Elle repart. Sur une fausse note. Deuxième tentative : celle-ci sera la bonne. Tout le monde applaudit. A la fin du concert, la fille du responsable et trois de ses amies auront la chance de rencontrer la chanteuse dans sa loge. Un rêve de gosse.

NIN valait largement ces (quelques) kilomètres

On s'attendait à quelque chose de grand. On aurait pu être déçus. Au moins par un des deux concerts. Mais non, même pas. Trent a balancé la sauce aussi bien à Paris qu'à Lille. Deux concerts mémorables, gravés à jamais dans ma mémoire.



Donc premier soir à l'Olympia. Arrivée vers 19 heures, pas énormément de monde dans la fosse, on peut se placer assez près de la scène. On ne restera pas aussi près longtemps : énorme ouverture du concert sur Wish, enchaînement sur The Collector et Heresy, on se retrouve pris dans un mouvement de vague d'une rare ampleur, qui nous oblige finalement à reculer de quelques mètres. Le son de l'Olympia est proche de la perfection. Le concert nous délivre quelques perles comme Help Me I Am In Hell, instaurant une ambiance lourde, où Trent joue avec les lumières. Reptile est d'une rare violence, et on a la chance d'avoir The Fragile version Still qui se termine version studio.



Trent a beau avoir balancé sa guitare à deux reprises, il est loin derrière Aaron North, qui aura cassé la sienne deux fois et aura refusé la troisième qu'un technicien lui tendait. Ajoutons une tentative de lancer d'ampli, et un pied de micro cassé. Je ne sais pas pourquoi mais Aaron a pété un câble, obligeant les autres membres du groupe a compensé tant bien que mal son absence sur la fin du concert. Josh Freeze quant à lui frappe fort et bien sur sa batterie, apportant un plus indéniable aux morceaux. Jeordie White à la basse joue le calme, et Cortini au clavier joue l'invisible (c'est limite s'il s'ennuie sur scène).



Les jeux de lumière en mettent plein les yeux, les épileptiques ont dû se régaler. Des lampadaires surplombaient chaque membre du groupe, et ils les faisaient se balancer au dessus de leur tête au gré de leur humeur. Sur Piggy, Trent éclaire le public avec un spot récupéré devant lui et jette son micro dans le public. Dans le registre des imprévus, un micro qui se coupe sur Suck et qui fonctionne de nouveau en plein lorsque Reznor, les yeux rivés vers les techniciens, balance : "You fuck me up". Puis sur Hurt, une personne qui se met à crier "I love you", rapidement suivi de quelques "Ta gueule" du plus bel effet. Trent ralentit à ce moment là tellement le rythme de la chanson que j'ai cru un instant qu'il allait s'arrêter.



Rebelote le lendemain soir, au Zénith de Lille. Fort de l'expérience de la veille en fosse et connaissant la qualité sonore moyenne de la salle, nous partons à l'étage. Premier constat : même si le son est de moins bonne qualité qu'à l'Olympia, il n'est pas si mauvais que ça. En revanche, les ingénieurs de la salle se lâchent sur la fumée, et ce dès la première partie. Première partie minable au passage, The Popo que ça s'appelait. Strictement la même chose sur les deux dates, à tel point que le chanteur aura gratifié le Zénith de trois "Thank you Paris". Ca s'appelle la classe. En dépit de tout ça, ils auront eu la chance d'avoir Aaron North en guest, bien décidé à se faire pardonner. Le guitariste de NIN nous aura sorti des courses d'un bout à l'autre de la scène et aura distordu le son de sa guitare jusqu'à plus soif en prenant son instrument pour un nunchaku. Jouissif.



L'ouverture du concert lillois sur Love Is Not Enough est un peu déroutante, mais les premières notes de Sin résonnent juste après. Mon coeur s'emballe, j'en rêvais, NIN l'a fait. Les titres s'enchaînent toujours aussi vite, Trent est heureux de jouer à Lille et nous le dit : il aurait dû venir avant. March of the Pigs, Down In It, Burn... La setlist est composée à moitié de titres que nous n'avions pas entendu la veille. Le jeu de lumière sur Eraser était également différent. Quand les guitares de Head Like a Hole s'estompent, c'est déjà fini. Je ne manquerais pour rien au monde NIN en live.



Titres préférés à Paris : Wish, Help Me I Am In Hell, Reptile


Titres préférés à Lille : Sin, Gave Up, Eraser, Hurt



Coup de coeur : The Mars Volta

Découvert un peu par hasard il y a de ça environ deux semaines, je suis choqué par The Mars Volta. A ranger dans la de plus en plus longue liste des groupes dont j'ai pu respirer sans connaître l'existence, alors qu'ils sont une source d'oxygène pur.



Je me suis pour l'instant concentrer sur les albums studio, dans l'ordre De-Loused In The Comatorium, Frances the Mute et Amputechture. Coïncidence ou non, j'ai accroché à chaque album dans cet ordre de sortie. Le changement subtil d'un album à l'autre peut surprendre au départ, mais après plusieurs écoutes, cette évolution devient évidente : ce que le groupe a démontré sur l'album précédent, il n'essaye même pas de le dépasser. Il s'oriente juste dans une direction légèrement différente, sans changer radicalement l'univers du groupe.



Je trouve le chanteur excellent, sa voix est terrible, la batterie aime à se déchaîner, guitare et basse imposent le rythme, et le clavier contribue beaucoup à l'ambiance. Certains morceaux, notamment Miranda That Ghost Just Isn't Holy Anymore bénéficient même de trompettes, utilisées à merveille. Bizarrement, je comprends nettement mieux le chanteur lorsqu'il chante en espagnol, alors que je suis dans des pays anglophones depuis six mois.



J'ai lu l'avis de quelqu'un qui trouvait que la voix de tête du chanteur était irritante. J'espère pour lui qu'il n'aura jamais à écouter Sigur Ros. Bref vous l'aurez compris, j'accroche énormément à The Mars Volta. L'excellent enchaînement Son Et Lumiere / Inertiatic ESP, la basse de Cicatriz ESP, l'émotion de Televators, la pièce maîtresse que constitue Frances the Mute, le relatif calme d'Amputechture, tout ceci se déguste. Profitons en.



Tool ? nan je vois pas

En ce dimanche 10 Décembre 2006, à 20h05 précise je rendre dans le Zénith de Paris pour rejoindre David et son frère afin d'assister au concert de Tool.


Shao a été malheureusement le grand absent de la soirée étant le grand instigateur du mouvement Toolien made in Pas-de-Calais, car cette soirée étais son enfant, le fruit de sa passion envers Tool et de sa communication acharnée.
(On ne parlera pas non plus de son abscence lors de mes tests de la Wii et du dernier Zelda ;))


Bref je rejoins David dans le hall du Zénith, afin d'assister selon lui a un show hors du commun, ayant eu lui même un avant gout lors du passage de Tool a Louvain en Belgique.

Apres une première partie pas si foireuse que ca de Mastodon, arrive enfin l'entracte et le moment de se placer au centre de la fosse, la pression se fait sentir aupres d'un public déjà conquit par Tool.


Et la c'est le drame...


Avec une setlist plus que correct, malgré l'abscence de Parabola, mais un son pourri sur lequel on n'entend pas le chanteur mais plus les cris sur-aigue de la guitare, la magie de Tool ne prend pas.
Des musiciens statiques, un chanteur omnibulé par ses trips chamanesque plutôt par le public qu'il ne regardera à aucun moment, et un chant pas toujours audible m'auront déçus.

Mention spéciale quand même aux effets de laser pendant le concert, et aux bras énormes de Danny Carrey qui m'auront impressionnés.
Si je devais retenir un seul moment du concert, cela serait le moment ou Maynard decide de ne pas chanter la fin de Vicarious, certainement la flemme...




Au final un bon concert quand même, mais je pense certainement pas le meilleurs de Tool, avec un show en deça de mes espérances, et son mal équilibré, mais au moins j'aurais vu Tool.

I missed Tool, he did not

[Une seconde fois n'est toujours pas coutume, faites du bruit et lâchez vos comm's sur la review du concert de Tool à Louvain par Davidou]



Mercredi 8 novembre, toujours Louvain, c'est parti pour mon dépucelage
Toolien...



Arrivée sur les lieux, 17h30. Ouverture des portes, 19h30... Cette fois-ci,
le concert se déroule au Brabanthal, une sorte de hall d'exposition de 4000
places, idéal pour un concert... 20 mètres de hauteur, plafond en tôle, mur
en brique (avec de grands rideaux noirs dessus), je me dis que niveau
acoustique, ça va être à chier !



20h30 : première partie avec Mastodon, un groupe de métal progressif un peu
bourrin. Bon, c'est pas trop mon truc. A ce moment là, je me dis que j'ai
raison sur l'acoustique car le son est pourri.



21h40 : les lumières s'éteignent, Ions se fait entendre... C'est le grand
moment !! Les membres du groupe arrivent un par un : Justin Chancellor (le
bassiste), Danny Carey (le batteur), Adam Jones (le guitariste) et James
Maynard Keenan (le chanteur). JMK est muni d'un masque à gaz avec pipette
incorporée pour boire de l'eau. Grâce à ce masque, son micro tient tout
seul, ce qui lui permet d'avoir ses mans libres pour ''danser''. D'ailleurs,
sa gestuelle est très particulière mais tellement réussie. Sous le masque,
il a même réussi à porter ses fameuses lunettes de soleil RayBan... Ce
masque n'altère en rien sa splendide voix. A certains moments, elle est même
meilleure qu'en studio !



Et que dire de la basse ! Elle donne un son très présent et si
caractéristique du groupe. En général, on a souvent du mal à distinguer la
basse du reste des instruments. Avec Tool, la basse est au même niveau que
la guitare.



D'ailleurs parlons du son. A ma grande surprise, il était parfait, malgré la
salle. C'est même le meilleur son live que j'ai jamais entendu. On
distinguait très facilement tous les instruments et il était d'une grande
pureté. Un petit mot sur la batterie: la plus belle et la plus grosse du monde ! [note de Shao : t'es amoureux ?]



Depuis quelque mois, Tool a pris la mauvaise habitude de faire à chaque soir
la même setlist. Là aussi pour ceux qui connaissent le groupe, les grands
moments sont les mêmes en live et en studio. Donc toute la setlist était un
grand moment... Un bémol pour Rosetta Stoned car je trouve ce morceau moyen
en live et très long (11 minutes sur un concert de 90, ça fait beaucoup). Le
summun du plaisir a été atteint avec The Pot (très difficile à faire pour JMK mais
il maitrise à fond), Schism, Sober, Vicarious, Lateralus et Aenima.







Niveau scène, petite déception car on a eu celle de l'été dernier !! C'est à
dire, une scène assez banale. Je suis déçu car une nouvelle scène était apparue à la fin de la tournée
américaine. Elle était immense, toute
blanche pour permettre la projection d'images sur celle-ci. Donc
''ancienne'' scène mais avec quelques éléments en plus comme des nouveaux
éclairages, un énorme ''drap'' derrière la scène imprimé de la pochette de
10.000 Days (mais en couleurs) et surtout 4 lasers impressionnants qui
passent à raz du public.



Le public était relativement jeune (20-25 ans de moyenne) et plutôt calme.
Chacun bougeait sur lui même. Apparemment, Tool se danse surtout en bougeant
la tête. Mais il faut dire que dès que quelqu'un voulait lancer un
pogot, la sécurité réprimait instantanément. D'ailleurs, elle était hyper
stricte : une bonne fouille avant de rentrer, puis impossible de prendre des
photos pendant le concert.



23h10 : fin de l'expérience. Un live de Tool, c'est vraiment un trip à part.

So ''see you next summer'' ! With Shao197... [note de l'intéressé : oui ça pourrait le faire ;-)]




Setlist

Stinkfist

The Pot

Forty Six and 2

Jambi

Schism

Lost Keys

Rosetta Stoned

Sober

Lateralus

Vicarious

Ænema

Peeping Tom live

[Une fois n'est pas coutume, accueillons comme il se doit la review du concert belche de Peeping Tom par Davidou]



Lundi 6 novembre 2006, direction Louvain, près de Bruxelles, en terres
flamandes, pour assister au concert de Peeping Tom, un des groupes de Mike
Patton (Faith No More, Fantomas, Mr Bungle, Tomahawk...).



18h30, début de l'attente devant les portes du Het Depot. Cette salle est un
ancien théâtre et doit compter environ 700 places (assises et debout). Ce
soir là, on était bien 500. La moyenne d'âge du public était assez élevée
(une trentaine d'années) et on sentait les fans de Patton. J'ai vu pas mal
de T-shirts Fantomas et Faith No More. D'ailleurs, pendant tout le concert,
le public s'est montré relativement calme. En fait, je pense que la majorité
était là pour voir Patton car c'était l'occasion de le voir de très très
près. A l'heure où je suis arrivé, j'ai eu le bonheur de pouvoir être à 2
mètres de Mike Patton pendant tout le concert.



20h50 : début de la première partie avec Dub Trio, qui fait partie de Peeping
Tom
en assurant la batterie, la basse et la guitare. C'est parti pour 45
minutes de musique sans aucune voix. Je me suis fait royalement chié. Mes
oreilles ont surtout retenu une basse bien trop présente.



22h20 (putain...) : c'est un Patton tout excité qui arrive sur scène, heureux
d'être là. Et c'est parti pour une bonne heure de rock, pop, électro,
groove, rap... Petite déception, le son. Patton était accompagné d'une meuf
et d'un rappeur américain connu pour son beatboxing, Rahzel. Impossible de
distinguer leur voix. On entendait surtout Patton, Dub Trio (avec toujours
autant de graves) et les samples du DJ.



Le jeu de scène, c'est uniquement Patton. Ce mec a une gestuelle incroyable.
Il arrive à nous placer des moments "fantomastiques'' en plein milieu de
morceaux. Il a un débit de paroles venu d'ailleurs. Sa voix est d'une
richesse: il passe du très grave à l'aigu en une fraction de seconde. Ce mec
est aussi capable de chanter tout en faisant des grimaces avec sa langue. Il
ne boit pas d'eau mais du whisky, de manière raisonnable, en gros, il s'est
enfilé à peine un gobelet en plastique pendant tout le concert. Entre chaque
morceau, il dialogue avec le public, il rit, il boit un petit coup, il est
détendu quoi. J'étais tellement proche de lui que j'ai reçu un postillon sur
la joue gauche...



Et pour ceux qui connaissent l'album, les meilleurs morceaux de celui-ci
sont les meilleurs moments en live (là où Patton donne encore plus d'énergie
vocale et gestuelle) : Mojo, Five Seconds, Don't Even Trip, Kill The DJ et le
summum avec We're Not Alone.
Voila, 23h30, fin du Patton's show.



Au final, de bien belles photos, une des setlist du concert donnée par
Patton, et tout simplement heureux d'avoir été là. En espérant juste qu'au
prochain Patton's show, Shao197 soit là (rah que je suis gentil).



Chaos Theory sauce coop

Qui dit Splinter Cell : Chaos Theory dit Amon Tobin. Qui dit Amon Tobin dit source d'intérêt. J'écoute la soundtrack depuis plusieurs mois et je n'avais touché qu'à la démo du jeu. Mais cette fois-ci c'est du sérieux, je joue à la version complète ! (le dingue quoi)



La mise en images d'une bande sonore est souvent un régal. J'avais déjà eu l'occasion d'y goûter avec Kill Bill Vol. 2. Contrairement à Kill Bill Vol. 1, je connaissais la musique du film avant le film lui même. C'est assez grisant comme sensation.



Donc cette fois-ci je prends doublement mon pied, car je découvre par la même occasion un gameplay aux petits oignons. Bon d'accord je suis mauvais et j'arrive à me perdre dans les maps, mais je m'amuse comme un petit fou à marcher à tâtons dans l'obscurité et à étrangler les gardes sans attirer l'attention.



Dix missions plus tard le jeu est bouclé. C'est là qu'intervient le mode coopération. Condition nécessaire : deux PC reliés en réseau. Miraculeusement (le mot est faible), Ben réussit à configurer un réseau sans fil. Et nous voilà en train de gambader à travers des missions inédites où l'entraide est reine. Courte échelle, descente en rappel à deux, projection... Rien ne nous est épargné. Le gameplay gagne encore en profondeur. Utiliser un micro en pleine partie peut même vous faire repérer par les ennemis.



Alors on s'amuse à attirer les gardes vers l'un pour qu'il soit mieux surpris par l'autre, on désactive les caméras, on se dispute pour savoir qui tuera tel ou tel ennemi. On s'injecte même des doses d'adrénaline lorsqu'on est aux portes du Paradis. Bref, le mode coop, ça apporte un peu d'amitié dans ce monde de brute. Un must-try.