Octobre 2016

Gojira: Meet and Greed

Connaissant mon amour pour Gojra, Julia a décidé de m’offrir une rencontre avec le groupe lors de leur passage à Toronto le 20 octobre.

Rendez-vous donc à 15h30 jeudi 20 pour une après-midi avec les français, où nous pourrons assister aux répétitions, acheter des souvenirs exclusifs et prendre des photos avec le groupe. L’email de confirmation insiste sur l’horaire, précisant que les retardataires pourraient ne pas pouvoir participer.

Une dizaine de personnes attendent patiemment lors de notre arrivée vers 15h20. Tout le monde ignore que nous allons passer près de 1h30 avant de pouvoir rentrer dans la salle. 1h30 entrecoupée de courtes interactions : contrôle des pieces d’identité, fouille corporelle, déplacement de notre groupe d’une porte de la salle a l’autre… De quoi perdre tout doucement patience.

Alors que l’on s’attend à rentrer dans la salle à tout moment, un responsable s’adresse à nous, et il a une mauvaise nouvelle : en raison d’un conflit entre le label du groupe et le promoteur de la tournée, il n’y aura pas de séance photo avec le groupe, et il nous est même interdit de filmer/prendre en photo le groupe durant les répétitions sous peine d’expulsion (!). Nous apprenons par la même occasion que nous n’assisterons qu’à 10 minutes des répétitions, sans plus d’explications.

15 minutes plus tard, nous rentrons enfin dans la salle. Le groupe est en train de plier ses répétitions, s’adresse à peine à nous, et tandis que la dernière note de Pray résonne dans les hauts-parleurs, on nous intime l’ordre se diriger vers la boutique officielle du groupe. Génial.

Après une bonne vingtaine de minutes, où les plus volontaires auront pu se délester de leur trop plein d’argent, le groupe arrive enfin pour une séance de dédicaces. Attention, pas plus de 2 items a signer par personne ! Nous nous mettons en file, serrons les mains des membres de groupe, tendons nos CD, échangeons quelques mots, et c’est fini. Il est temps pour nous de partir, après cette minute trente.

J’ignore qui du label, du promoteur de la tournée ou du groupe est responsable d’une expérience aussi ridicule, difficile à justifier au regard du tarif auquel elle est proposée. Gojira aurait tout intérêt à ne pas organiser de rencontres si c’est pour qu’elles se déroulent ainsi. On ne m’y reprendra plus.