(... of negativity. Calculate what we will, will not tolerate)
J'en attendais beaucoup, j'ai été surpris, je me suis régalé, bref, mon premier live de Tool m'a mis une bonne petite claque. Grosse caisse de la batterie mal réglée mais setlist de fou, ambiance au top avec les écrans, la toile qui se découvre en plein Rosetta Stoned et les lasers... Ca maitrise à mort, c'est beaucoup plus vivant que je ne le pensais - même si on est loin d'un live de NIN - et Maynard la star était en forme. Que demande le peuple ?
La magie du calendrier grégorien veut que Paris accueille le vendredi 5 octobre deux groupes à ne pas manquer en concert : Dimmu Borgir et Dream Theater.
Dream Theater joue au Zénith (6000 places) tandis que Dimmu Borgir se donne en spectacle à l'Élysée Montmartre (1200 places). Le problème est qu'il est - jusqu'à preuve du contraire - impossible d'assister aux deux performances et qu'il faut faire un choix. Face à ce cruel dilemme, ma balance corporelle penchait en faveur de Dimmu Borgir, vu que leur tournée devrait être orientée par rapport à leur (excellent) dernier album.
Mais voilà qu'au téléphone, alors que mon frère se propose de venir au live de Dimmu Borgir, je lui apprends que Dream Theater sera aussi présent sur la capitale. A choisir il préfère Dream Theater, tout comme Toinou. C'est suffisant pour me faire douter.
On s'était pris l'énorme Zildtoid the Omniscient en pleine face lorsque Toinou nous a fait découvrir Devin Townsend. J'avais dérivé sur Strapping Yound Lad, mais je n'ai pas accroché plus que cela. En revenant vers son côté plus calme, j'ai découvert Terria, regroupant des perles dont le magnifique Earth Day. Une plongée dans Infinity laissait paraître de très bons titres mais le côté kitsch de certains arrangements me dérangent.
Et c'est aujourd'hui que je décide d'écouter sérieusement Accelerated Evolution, paru en 2003. Re-choc : l'album est d'une cohérence monstre, dans la pure lignée de Terria. Les pistes regorgent d'excellents riffs et Townsend alterne vocalement à merveille entre plages planantes et moments plus énervés : j'en redemande.
Je ne sais pas qui chez Last.fm a eu la géniale idée de créer une shoutbox pour chaque artiste, chaque album et chaque titre, mais il mérite selon moi une médaille. On y voit se développer des comportements récurrents, donc facilement catégorisables (oui oui, moi aussi je fais des petites boîtes où je mets les gens dedans).
La personne frustrée On ne sait pas ce qu'elle vient faire sur la page, mais elle descend en flèche tout ce que l'artiste fait, en le comparant à de "meilleurs" artistes. Aime bien être en désaccord avec l'avis global et se plaît à utiliser des mots ridicules en guise de tags (pour un artiste qu'il n'écoute pas ou très peu, rappelons-le).
Le fanboy A chaque shoutbox d'album ou de titre que j'affiche, j'ai la chance de lire "Best.Work.Ever.", "Probably the best thing ever produced", "Best album of all time. Period.". Repérer bien les pseudos, ils découvrent LA perle rare plusieurs fois par jour.
La référence musicale Vous le connaissez tous, il utilise sans cesse le mot rated auquel il adjoint le préfixe over ou under. En gros, underrated c'est pour quand il aime bien mais qu'il se sent incompris, et overrated c'est lorsque qu'il aimerait bien écouter mais que c'est trop mainstream.
On peut partager un avis, dire que l'on aime quelque chose, mais de là à étaler ses goûts...
Voilà, bien fait pour tous ces roux d'irlandais : je viens de me procurer la seule copie physique du dernier album de Tomahawk disponible sur l'île. Des jours que j'harcèle par téléphone le seul magasin supposé le recevoir, et je vois finalement mon impatience récompensée. En mode ninja, je les ai dépouillé de ce sésame qui n'en est pas un, et les voilà replongés dans l'impossibilité notoire de satisfaire les besoins de consommateurs aux oreilles asséchées par Westlife.
Premier concert rock à Malahide Castle ce samedi 16 juin, un mini évènement en soi, avec en tête d'affiche les Arctic Monkeys, soutenus par Supergrass, The Coral et delorentos.
A l'irlandaise, et comme tout le monde s'en foutait de delorentos, nous étions tranquillement en train de boire chez Rory. A l'irlandaise toujours, alors que le concert débutait à 16h, nous sommes arrivés sur place à 19h30. Résultat, nous avons également manqué The Coral et les 2/3 de la prestation de Supergrass. Impossible de donner une impression sur le groupe, je n'ai pas eu le temps de voir quoi que ce soit.
En revanche, nous étions au poste pour les Arctic Monkeys : une performance courte, mais irréprochable. Très serein, le groupe dégage une excellente énergie sur scène. Niveau sonore, rien à redire : les musiciens comme le chanteur reproduisent parfaitement leur son studio. Et c'est très sympa d'assister à un tel concert entouré par quelques milliers de personnes qui reprennent en coeur les paroles.
Je n'avais entendu que du bien du groupe en live, je ne peux que confirmer.
Quand Youn, que j'avais enterré, retourne à ses premières amours, ça nous donne Fatal Bazooka. On avait eu droit à un, deux, puis trois singles, mais je ne m'attendais pas à un album. L'exercice de la parodie à cette échelle est beaucoup plus périlleux, un peu comme l'adaptation d'une série télé sur grand écran. Mais autant dire qu'il y a de la maîtrise dans l'air, et que l'on a droit à un produit de première qualité.
Les titres sont extrêmement bien produits, un vrai travail d'écriture et d'interprétation a été effectué... Bref, même si ce n'est pas ce que l'on peut appeler de la grande musique, la galette veut largement le coup. Youn et sa bande ne se sont pas reposés sur les singles et ne prennent ainsi pas les gens pour des cons.
Samedi 3 mars 2007, je vous parlais de Chimène Badi dans le fabuleux article intitulé Badifolage. J'évoquais avec vous la participation de la fille du responsable Blastbeat Belgique à l'un de ses clips. Il n'était pas encore finalisé à l'heure où j'écrivais ces incroyables lignes et j'en avais oublié jusqu'à son existence.
Mais le voilà enfin libéré des chaînes de la post-production ! Sachez que j'ai fait la bise à ce jeune enfant. Sachez que j'ai tutoyé le chauffeur de taxi (qui n'est autre que le responsable Blastbeat). Plus que jamais, j'appartiens à ce monde dont vous rêvez tous ! Je sens le feu de la jalousie naître en vous.
Patton n'a plus besoin de démontrer son talent. Et pourtant il en apporte encore la preuve avec l'album à paraître de Tomahawk, Anonymous. En puisant dans la culture amérindienne, le groupe n'a jamais porté aussi bien son nom. On se situe entre la reconstitution et l'expérimental : très peu de paroles en anglais, on a affaire à quelque chose de beaucoup plus primitif et tribal. L'album s'écoute d'un bloc et alterne habilement entre ambiances calmes et moments de transe, comme si l'on naviguait entre le titre Point and Click et des instants sortis de Fantômas. Patton est né pour ça.
On est loin des hommages pseudo officiels enregistrés à grand renfort de flûtes de pan, et la bande à Patton ne tombe jamais dans la facilité ou la dérision. L'album est d'une grande cohérence, et s'apprécie pleinement avec un caisson de basse digne de ce nom, afin de profiter au mieux des boucles rythmiques entêtantes.
Une tournée où Tomahawk jouerait l'album d'un seul tenant parachèverait le tout. N'en demandons pas trop.
Ca fait plusieurs semaines que j'utilise l'outil absolu en matière de taggage de musique et autant de temps que j'oublie de publier un article en sa gloire. MusicBrainz Picard qu'il s'appelle, fils bienheureux de drag-and-drop, cousin de simplicité et meilleur ami des possesseurs d'une bibliothèque mal rangée.
Picard utilise la base de données MusicBrainz et propose un regroupement par album, contrairement aux autres logiciels de la famille MusicBrainz qui se la joue titre par titre. Après avoir créé un compte, et activer l'option de reconnaissance automatique de l'empreinte audio, ajouter un dossier musical présent sur votre disque dur et laisser Picard s'en charger. Il faut parfois utiliser la fonction Lookup pour trouver l'album correspondant à des fichiers non reconnus, mais même dans ce cas, le logiciel reste incroyablement simple d'utilisation : tout se passe par glisser-déplacer, absolument tout. Picard renomme également vos fichiers aussi bien qu'il les tagge. En attendant une éventuelle version Windows d'Amarok, Picard est de loin le logiciel le plus pratique pour ordonner proprement sa musique.