En ce dimanche 10 Décembre 2006, à 20h05 précise je rendre dans le Zénith de Paris pour rejoindre David et son frère afin d'assister au concert de Tool.
Shao a été malheureusement le grand absent de la soirée étant le grand instigateur du mouvement Toolien made in Pas-de-Calais, car cette soirée étais son enfant, le fruit de sa passion envers Tool et de sa communication acharnée.
(On ne parlera pas non plus de son abscence lors de mes tests de la Wii et du dernier Zelda ;))
Bref je rejoins David dans le hall du Zénith, afin d'assister selon lui a un show hors du commun, ayant eu lui même un avant gout lors du passage de Tool a Louvain en Belgique.
Apres une première partie pas si foireuse que ca de Mastodon, arrive enfin l'entracte et le moment de se placer au centre de la fosse, la pression se fait sentir aupres d'un public déjà conquit par Tool.
Et la c'est le drame...
Avec une setlist plus que correct, malgré l'abscence de Parabola, mais un son pourri sur lequel on n'entend pas le chanteur mais plus les cris sur-aigue de la guitare, la magie de Tool ne prend pas.
Des musiciens statiques, un chanteur omnibulé par ses trips chamanesque plutôt par le public qu'il ne regardera à aucun moment, et un chant pas toujours audible m'auront déçus.
Mention spéciale quand même aux effets de laser pendant le concert, et aux bras énormes de Danny Carrey qui m'auront impressionnés.
Si je devais retenir un seul moment du concert, cela serait le moment ou Maynard decide de ne pas chanter la fin de Vicarious, certainement la flemme...
Au final un bon concert quand même, mais je pense certainement pas le meilleurs de Tool, avec un show en deça de mes espérances, et son mal équilibré, mais au moins j'aurais vu Tool.
N'ayons pas peur des mots : j'ai passé hier soir ma meilleure soirée depuis que je suis au Canada. Bon d'accord, j'avoue que mon appart ne ressemble plus à rien... mais ça en valait largement le coup.
Nous fêtions en réalité l'annniversaire de Ben. Au passage, c'était également la dernière soirée de Jessica et de Katie, qui nous ont offert une énormissime photo d'elles avec Santa Claus. Il était prévu de commencer la soirée chez nous, d'aller au bar de minuit à deux heures du matin puis de finir la fête là où nous l'avions commencé. Ce formidable plan n'a pas tenu : l'ambiance était telle que nous avons oublié l'heure. Les bars étaient déjà fermés lorsque nous avons réagi.
Comme d'habitude, l'appart était peuplé de gens connus et d'inconnus (généralement 20%). Cette fois-ci, les inconnus avaient ramené avec eux une guitare et une copine. Il s'est avéré que la copine apprenait le français, et qu'elle avait vu notre ami Maynard trois fois en live : une fois avec A Perfect Circle, deux avec Tool. Et là ça devient de la folie. J'entends le pote de son fiancé qui démarre Rooster d'Alice in Chains à la guitare. Et me voilà en train de chanter/crier avec lui Yeah here come the rooster suivi du fameux You know he aint gonna die. Puis le monsieur joue les premières minutes de 10,000 days : incroyable.
Autres moments sympas : la distribution générale de journaux volés par Antoine, ma rencontre avec le fils d'un réfugié politique colombien et la présence de tous les gens que j'apprécie ici. Non, vraiment, cette soirée était excellente.

Même s'il est impossible de trouver de vraies pizzas à pâte fine et de mettre la main sur des chaussons aux pommes (ou bien encore des petits pains) ici au Canada, en 4 mois, on découvre de nouvelles choses. Pré-revue sans ordre d'importance de ce qui va me manquer niveau culinaire une fois revenu du Canada.
Les cookies maison
Habitué aux cookies durs, je prends finalement mon pied avec des cookies mous. Avec des pépites de chocolat, au miel ou aux céréales, petits ou grands...
Les beignets de Sobeys
Un large choix d'excellents beignets et donuts à seulement 50 cents. Arrêt imposé lorsque je passe à proximité.
Les wings du BO's
Premier bar où nous sommes allés et finalement meilleur endroit pour manger des wings et boire des jugs. Beaucoup de choix dans les parfums et des wings toujours chaudes.
Les pancakes
Pas eu beaucoup l'occasion d'en manger mais à chaque fois un pur régal. Laisser le sirop d'érable imprégner le tout pour un résultat optimal.
Les pops illimités
L'ultra classe. En payant aux alentours de $3 pour une boisson (non alcoolisée) dans les restaurants, on est en réalité illimité. Reste à intercepter le serveur à chaque fois que l'on a soif, pour qu'il remplisse à nouveau votre verre.
Les combos de TacoTime
Un fast-food mexicain. Un français qui aime les burritos. L'équation parfaite pour une addiction. Préparez $6,97 et vous aurez droit à votre dose : un burrito beef & cheese, mexican fries et 7UP.
Le mozza burger d'A&W
Grand gagnant des fast-food niveau burger. Légèrement plus cher que ses concurrents mais un poil meilleur. Le mozza burger, avec son steak, son bacon et son fromage, remporte la palme de l'équilibre. Les frites au goût sucré et la boisson, fraîche mais sans glaçon, parachèvent le tout.
Les Slurpee
Basiquement une boisson glacée, sauf qu'on ne se retrouve pas avec des glaçons sans goût au bout de cinq minutes. De plus, les parfums sont inspirés de vraies boissons (Coca-Cola, Fanta, Dr. Pepper...) et on en trouve dans les magasins de proximité type 7-Eleven. Du sucre pur une fois de plus.

La Fox avait annoncé une pause dans la saison 2 de Prison Break, sans en annoncer au départ la durée. Elle sera finalement de deux mois, et il faudra attendre le 22 janvier pour revoir sur les écrans Scofield et Burrows.
Sympas, les scénaristes terminent l'épisode 13 sur un retournement de situation moins stressant que d'habitude. On pourra donc dormir les yeux fermés ces deux prochains mois. Ce dernier épisode de l'automne était le premier que je visionnais en direct, et apparemment je n'étais pas seul car la quasi intégralité des membres de mon groupe de ressources humaines en parlait ce matin.
Dans tous les cas, c'est un tour de force que les producteurs de la série réalisent avec cette saison, sachant que seulement 22 épisodes étaient prévus au départ. Le succès aidant, dès la moitié de la première saison, les scénaristes ont revu leur copie afin de voir plus loin et de créer des situations crédibles et toujours aussi tendues. La suite en 2007.

Dans son invitation, Kirby avait mentionné une baignade dans son hot tub. C'était il y a trois semaines, avant l'incroyable chute des températures de ces derniers jours (-25° sans wind chill, plus de -30° avec). Mais Kirby a une confiance aveugle en son hot tub, et finalement ça se comprend.
Malgré la température extérieure, l'eau était à 40°, comme promis. Le plus dur aura été de la rejoindre torse et pieds nus (les trois plus longs mètres de ma vie) et d'avoir ensuite l'impression de se bruler la peau les premières secondes.
Après, ce n'est que du bonheur. On fait son malin en se disant qu'on est dehors à moitié nu, on oublie que l'eau sur nos cheveux est devenue complètement gelée et qu'à un moment ou à un autre il faudra bien rejoindre l'intérieur. J'étais tellement motivé la première soirée que j'ai fait deux ou trois petites excursions allongés dans la neige. Choc thermique assuré.
A noter que l'eau du hot tub est en fait constamment maintenue à une température élevée par une alimentation électrique. Un peu comme si on réchauffait perpétuellement une baignoire. Ce n'est pas encore l'heure de l'économie d'énergie au Canada.
