Novembre 2006

Fall Finale et puis s'en va

La Fox avait annoncé une pause dans la saison 2 de Prison Break, sans en annoncer au départ la durée. Elle sera finalement de deux mois, et il faudra attendre le 22 janvier pour revoir sur les écrans Scofield et Burrows.



Sympas, les scénaristes terminent l'épisode 13 sur un retournement de situation moins stressant que d'habitude. On pourra donc dormir les yeux fermés ces deux prochains mois. Ce dernier épisode de l'automne était le premier que je visionnais en direct, et apparemment je n'étais pas seul car la quasi intégralité des membres de mon groupe de ressources humaines en parlait ce matin.



Dans tous les cas, c'est un tour de force que les producteurs de la série réalisent avec cette saison, sachant que seulement 22 épisodes étaient prévus au départ. Le succès aidant, dès la moitié de la première saison, les scénaristes ont revu leur copie afin de voir plus loin et de créer des situations crédibles et toujours aussi tendues. La suite en 2007.



A la suédoise

Dans son invitation, Kirby avait mentionné une baignade dans son hot tub. C'était il y a trois semaines, avant l'incroyable chute des températures de ces derniers jours (-25° sans wind chill, plus de -30° avec). Mais Kirby a une confiance aveugle en son hot tub, et finalement ça se comprend.



Malgré la température extérieure, l'eau était à 40°, comme promis. Le plus dur aura été de la rejoindre torse et pieds nus (les trois plus longs mètres de ma vie) et d'avoir ensuite l'impression de se bruler la peau les premières secondes.



Après, ce n'est que du bonheur. On fait son malin en se disant qu'on est dehors à moitié nu, on oublie que l'eau sur nos cheveux est devenue complètement gelée et qu'à un moment ou à un autre il faudra bien rejoindre l'intérieur. J'étais tellement motivé la première soirée que j'ai fait deux ou trois petites excursions allongés dans la neige. Choc thermique assuré.



A noter que l'eau du hot tub est en fait constamment maintenue à une température élevée par une alimentation électrique. Un peu comme si on réchauffait perpétuellement une baignoire. Ce n'est pas encore l'heure de l'économie d'énergie au Canada.




Une autre dose s'il vous plaît

Nous sommes mercredi soir et je viens de finir la saison 1 de Prison Break. 14h40 de série dévorés en à peine 4 soirées. Encore une fois, il faut le voir pour le croire. 22 épisodes de folie, des morts un peu partout, une réalisation hyper efficace, une tension et un suspense comme on en fait plus...



Nos compagnons sont enfin hors des murs de la prison mais ils sont poursuivis et recherchés par un hélicoptère et des dizaines de policiers. Voilà sur quoi nous laisse le dernier plan. La saison 2 s'annonce corsée. Je n'ose même pas me mettre dans la peau des gens qui ont découvert la série dès le pilote, et qui ont suivi le rythme de diffusion américain d'un épisode par semaine. Comme cela coupe toujours une demi-seconde après des rebondissements monstrueux, j'aurais probablement payé pour une machine à avancer le temps.



Je me mets déjà dans le peau de Ben, qui a pris la série en cours à l'épisode 15, et qui a vécu pas mal de ces moments. Puis je pense à la période de 6 mois qui a séparé la première et la deuxième saison, actuellement en cours. Pour l'instant, j'ai encore 11 épisodes de la saison 2 qui m'attendent sagement avant de tomber en rade. On dit qu'il est toujours bon de réduire sa consommation. J'espère qu'on disait vrai.



Addictive Prison

Ce qui devait arriver arriva. 5 épisodes de Prison Break et déjà plus moyen d'en décrocher. Hier soir, vers 23h30, je propose à Alex(andra) de regarder le premier épisode avec moi, histoire de voir ce que ça donne. 4 heures plus tard, on décide de s'arrêter après le cinquième épisode. Il faut bien dormir.



Tout est excellent dans ces premiers épisodes : une mise en scène hyper soignée, des acteurs avec de bonnes têtes, une toile scénaristique qui ne cesse de se tisser... J'aime tout particulièrement les plans aériens donnant une vue d'ensemble de l'enceinte carcérale. Prison Break, c'est comme les cookies : la seule façon d'arrêter est de ne plus en avoir sous la main. C'est tellement bon que l'on a même regardé deux épisodes qui n'étaient pas complétement téléchargés.



Donc voilà, David et p'tit colloc, vous pouvez vous lancer à tête perdue dans cette série et lever au passage le mystère qui entoure les impressionantes audiences de cette série. Les épisodes sont facilement téléchargeables louables en qualité DVD dans les principaux réseaux. Si vous voulez de la VOSTFR, des sous-titres sont disponibles et correspondent aux épisodes dont le poids tourne dans les 350 mo. A bon entendeur...



I missed Tool, he did not

[Une seconde fois n'est toujours pas coutume, faites du bruit et lâchez vos comm's sur la review du concert de Tool à Louvain par Davidou]



Mercredi 8 novembre, toujours Louvain, c'est parti pour mon dépucelage
Toolien...



Arrivée sur les lieux, 17h30. Ouverture des portes, 19h30... Cette fois-ci,
le concert se déroule au Brabanthal, une sorte de hall d'exposition de 4000
places, idéal pour un concert... 20 mètres de hauteur, plafond en tôle, mur
en brique (avec de grands rideaux noirs dessus), je me dis que niveau
acoustique, ça va être à chier !



20h30 : première partie avec Mastodon, un groupe de métal progressif un peu
bourrin. Bon, c'est pas trop mon truc. A ce moment là, je me dis que j'ai
raison sur l'acoustique car le son est pourri.



21h40 : les lumières s'éteignent, Ions se fait entendre... C'est le grand
moment !! Les membres du groupe arrivent un par un : Justin Chancellor (le
bassiste), Danny Carey (le batteur), Adam Jones (le guitariste) et James
Maynard Keenan (le chanteur). JMK est muni d'un masque à gaz avec pipette
incorporée pour boire de l'eau. Grâce à ce masque, son micro tient tout
seul, ce qui lui permet d'avoir ses mans libres pour ''danser''. D'ailleurs,
sa gestuelle est très particulière mais tellement réussie. Sous le masque,
il a même réussi à porter ses fameuses lunettes de soleil RayBan... Ce
masque n'altère en rien sa splendide voix. A certains moments, elle est même
meilleure qu'en studio !



Et que dire de la basse ! Elle donne un son très présent et si
caractéristique du groupe. En général, on a souvent du mal à distinguer la
basse du reste des instruments. Avec Tool, la basse est au même niveau que
la guitare.



D'ailleurs parlons du son. A ma grande surprise, il était parfait, malgré la
salle. C'est même le meilleur son live que j'ai jamais entendu. On
distinguait très facilement tous les instruments et il était d'une grande
pureté. Un petit mot sur la batterie: la plus belle et la plus grosse du monde ! [note de Shao : t'es amoureux ?]



Depuis quelque mois, Tool a pris la mauvaise habitude de faire à chaque soir
la même setlist. Là aussi pour ceux qui connaissent le groupe, les grands
moments sont les mêmes en live et en studio. Donc toute la setlist était un
grand moment... Un bémol pour Rosetta Stoned car je trouve ce morceau moyen
en live et très long (11 minutes sur un concert de 90, ça fait beaucoup). Le
summun du plaisir a été atteint avec The Pot (très difficile à faire pour JMK mais
il maitrise à fond), Schism, Sober, Vicarious, Lateralus et Aenima.







Niveau scène, petite déception car on a eu celle de l'été dernier !! C'est à
dire, une scène assez banale. Je suis déçu car une nouvelle scène était apparue à la fin de la tournée
américaine. Elle était immense, toute
blanche pour permettre la projection d'images sur celle-ci. Donc
''ancienne'' scène mais avec quelques éléments en plus comme des nouveaux
éclairages, un énorme ''drap'' derrière la scène imprimé de la pochette de
10.000 Days (mais en couleurs) et surtout 4 lasers impressionnants qui
passent à raz du public.



Le public était relativement jeune (20-25 ans de moyenne) et plutôt calme.
Chacun bougeait sur lui même. Apparemment, Tool se danse surtout en bougeant
la tête. Mais il faut dire que dès que quelqu'un voulait lancer un
pogot, la sécurité réprimait instantanément. D'ailleurs, elle était hyper
stricte : une bonne fouille avant de rentrer, puis impossible de prendre des
photos pendant le concert.



23h10 : fin de l'expérience. Un live de Tool, c'est vraiment un trip à part.

So ''see you next summer'' ! With Shao197... [note de l'intéressé : oui ça pourrait le faire ;-)]




Setlist

Stinkfist

The Pot

Forty Six and 2

Jambi

Schism

Lost Keys

Rosetta Stoned

Sober

Lateralus

Vicarious

Ænema

Peeping Tom live

[Une fois n'est pas coutume, accueillons comme il se doit la review du concert belche de Peeping Tom par Davidou]



Lundi 6 novembre 2006, direction Louvain, près de Bruxelles, en terres
flamandes, pour assister au concert de Peeping Tom, un des groupes de Mike
Patton (Faith No More, Fantomas, Mr Bungle, Tomahawk...).



18h30, début de l'attente devant les portes du Het Depot. Cette salle est un
ancien théâtre et doit compter environ 700 places (assises et debout). Ce
soir là, on était bien 500. La moyenne d'âge du public était assez élevée
(une trentaine d'années) et on sentait les fans de Patton. J'ai vu pas mal
de T-shirts Fantomas et Faith No More. D'ailleurs, pendant tout le concert,
le public s'est montré relativement calme. En fait, je pense que la majorité
était là pour voir Patton car c'était l'occasion de le voir de très très
près. A l'heure où je suis arrivé, j'ai eu le bonheur de pouvoir être à 2
mètres de Mike Patton pendant tout le concert.



20h50 : début de la première partie avec Dub Trio, qui fait partie de Peeping
Tom
en assurant la batterie, la basse et la guitare. C'est parti pour 45
minutes de musique sans aucune voix. Je me suis fait royalement chié. Mes
oreilles ont surtout retenu une basse bien trop présente.



22h20 (putain...) : c'est un Patton tout excité qui arrive sur scène, heureux
d'être là. Et c'est parti pour une bonne heure de rock, pop, électro,
groove, rap... Petite déception, le son. Patton était accompagné d'une meuf
et d'un rappeur américain connu pour son beatboxing, Rahzel. Impossible de
distinguer leur voix. On entendait surtout Patton, Dub Trio (avec toujours
autant de graves) et les samples du DJ.



Le jeu de scène, c'est uniquement Patton. Ce mec a une gestuelle incroyable.
Il arrive à nous placer des moments "fantomastiques'' en plein milieu de
morceaux. Il a un débit de paroles venu d'ailleurs. Sa voix est d'une
richesse: il passe du très grave à l'aigu en une fraction de seconde. Ce mec
est aussi capable de chanter tout en faisant des grimaces avec sa langue. Il
ne boit pas d'eau mais du whisky, de manière raisonnable, en gros, il s'est
enfilé à peine un gobelet en plastique pendant tout le concert. Entre chaque
morceau, il dialogue avec le public, il rit, il boit un petit coup, il est
détendu quoi. J'étais tellement proche de lui que j'ai reçu un postillon sur
la joue gauche...



Et pour ceux qui connaissent l'album, les meilleurs morceaux de celui-ci
sont les meilleurs moments en live (là où Patton donne encore plus d'énergie
vocale et gestuelle) : Mojo, Five Seconds, Don't Even Trip, Kill The DJ et le
summum avec We're Not Alone.
Voila, 23h30, fin du Patton's show.



Au final, de bien belles photos, une des setlist du concert donnée par
Patton, et tout simplement heureux d'avoir été là. En espérant juste qu'au
prochain Patton's show, Shao197 soit là (rah que je suis gentil).



Chaos Theory sauce coop

Qui dit Splinter Cell : Chaos Theory dit Amon Tobin. Qui dit Amon Tobin dit source d'intérêt. J'écoute la soundtrack depuis plusieurs mois et je n'avais touché qu'à la démo du jeu. Mais cette fois-ci c'est du sérieux, je joue à la version complète ! (le dingue quoi)



La mise en images d'une bande sonore est souvent un régal. J'avais déjà eu l'occasion d'y goûter avec Kill Bill Vol. 2. Contrairement à Kill Bill Vol. 1, je connaissais la musique du film avant le film lui même. C'est assez grisant comme sensation.



Donc cette fois-ci je prends doublement mon pied, car je découvre par la même occasion un gameplay aux petits oignons. Bon d'accord je suis mauvais et j'arrive à me perdre dans les maps, mais je m'amuse comme un petit fou à marcher à tâtons dans l'obscurité et à étrangler les gardes sans attirer l'attention.



Dix missions plus tard le jeu est bouclé. C'est là qu'intervient le mode coopération. Condition nécessaire : deux PC reliés en réseau. Miraculeusement (le mot est faible), Ben réussit à configurer un réseau sans fil. Et nous voilà en train de gambader à travers des missions inédites où l'entraide est reine. Courte échelle, descente en rappel à deux, projection... Rien ne nous est épargné. Le gameplay gagne encore en profondeur. Utiliser un micro en pleine partie peut même vous faire repérer par les ennemis.



Alors on s'amuse à attirer les gardes vers l'un pour qu'il soit mieux surpris par l'autre, on désactive les caméras, on se dispute pour savoir qui tuera tel ou tel ennemi. On s'injecte même des doses d'adrénaline lorsqu'on est aux portes du Paradis. Bref, le mode coop, ça apporte un peu d'amitié dans ce monde de brute. Un must-try.



Apprendre en s'amusant avec Wikipédia

Grâce au haut lieu de la culture que représente les Liens Idiots Du Dimanche de PC INpact, je suis tombé (avec une semaine de retard) sur les pastiches d'articles de Wikipédia.



Des petits malins s'amusent à poster de faux articles, tandis que certains détournent des articles déjà existants. Le plus impressionnant là-dedans est le sérieux employé à rédiger ces parfaites inepties. Mon article préféré est celui concernant le pifomètre, mais citons également ceux relatifs à la machine à laver le chat, aux oeufs sur le plats, au conomètre et à la phobie du verre vide. Libre à vous ensuite de dériver de lien en lien à travers l'espace détente de Wikipédia.



Voir de quoi il en retourne sur Wikipédia