Décembre 2006

Quand t'es dans le brouillard

Je me doutais que mon retour serait long. Levé à 8h30 heure canadienne, décollage de Calgary à 18h, transfert par Londres, puis atterrissage prévu à Bruxelles à 16h30, soit 24 heures de voyage où l'on reste plus ou moins éveillé. Bon ça c'est la théorie. En pratique, à l'approche des îles britanniques, on survole un magnifique tapis de nuage qui en recouvre l'intégralité.



Vraiment, dans l'avion, c'est joli : les nuages représentent un motif parfait éclairé par le soleil levant. Je m'imagine alors que les gens en dessous ne doivent voir qu'un ciel gris et nuageux, et qu'ils ignorent complétement que le soleil rayonne finalement au dessus de leurs têtes. C'est là mon erreur : je pense aux gens en dessous des nuages, mais les gens sont en fait dans les nuages. Je m'en rends compte à l'atterrissage quand la piste ne se montre que dans les ultimes mètres de la descente. Le brouillard est hyper épais et ralentit le trafic aérien. On s'aperçoit rapidement que pas mal de vols sont déjà annulés. Puis c'est le tour du nôtre, alors que l'on devait partir dans 30 minutes.



Le cauchemar commence maintenant. Le brouillard risque de durer plusieurs jours, les prochains vols sont déjà compromis, ll faut donc rallier la France par l'Eurostar. Et les bagages ? A nous de les retrouver dans un immense bordel : avec tous les transferts annulés, le personnel de l'aéroport balance depuis quelques heures des milliers de bagages sur les tapis. Les non récupérés s'amoncelent déjà un peu partout. Alors que l'on s'apprête à abandonner nos recherches et à laisser l'aéroport nous renvoyer nos valises à domicile, voilà qu'on les retrouve par chance. Allez, direction l'underground.



Le métro, c'est bien, sauf quand on est chargé. Plus d'une heure de transport plus tard, nous voici à la gare de l'Eurostar, blindée. Ce n'est pas le seul problème. Il nous faut avancer le prix de billets, avant remboursement par la compagnie aérienne. 135£, soit 200 euros par personne, pour un Londres - Lille billet simple. Je n'ai pas un rond, je mets donc Antoine dans le rouge, Ben n'arrive plus à payer avec sa carte, celle d'Alex passe par magie, et le dernier billet est payé et par liquide et par carte. Coup de bol. Et là, alors que Ben a passé la sécurité aéroportuaire de Calgary et de Londres, il bute sur la sécurité ferroviaire de l'Eurostar. On part dans un quart d'heure mais non, Ben est obligé de vider sa valise. Bilan : son couteau braqué par les agents, et son passeport perdu dans l'excitation. On monte enfin dans le train, et 1h30 plus tard, nous voici enfin rentrés. Putain de journée.



Crazy Carpet : attention danger !

Le Crazy Carpet est un simple tapis en plastique destiné à glisser sur la neige. Disons qu'il remplit parfaitement son office car il est réellement très glissant. En revanche, les deux poignets situées à l'avant ne servent pas vraiment à grand chose : on ne contrôle strictement rien une fois lancé. Un arbre se profile ? Sautez du tapis ! Vous souhaitez éviter cette bosse en bas de la descente ? Dommage, le tapis vous mène droit dessus.

Bilan : pas mal de chutes, un bleu sur le tibia, des vêtements trempés, mais surtout, surtout...

[En un peu plus grand directement sur Dailymotion]

Tool ? nan je vois pas

En ce dimanche 10 Décembre 2006, à 20h05 précise je rendre dans le Zénith de Paris pour rejoindre David et son frère afin d'assister au concert de Tool.


Shao a été malheureusement le grand absent de la soirée étant le grand instigateur du mouvement Toolien made in Pas-de-Calais, car cette soirée étais son enfant, le fruit de sa passion envers Tool et de sa communication acharnée.
(On ne parlera pas non plus de son abscence lors de mes tests de la Wii et du dernier Zelda ;))


Bref je rejoins David dans le hall du Zénith, afin d'assister selon lui a un show hors du commun, ayant eu lui même un avant gout lors du passage de Tool a Louvain en Belgique.

Apres une première partie pas si foireuse que ca de Mastodon, arrive enfin l'entracte et le moment de se placer au centre de la fosse, la pression se fait sentir aupres d'un public déjà conquit par Tool.


Et la c'est le drame...


Avec une setlist plus que correct, malgré l'abscence de Parabola, mais un son pourri sur lequel on n'entend pas le chanteur mais plus les cris sur-aigue de la guitare, la magie de Tool ne prend pas.
Des musiciens statiques, un chanteur omnibulé par ses trips chamanesque plutôt par le public qu'il ne regardera à aucun moment, et un chant pas toujours audible m'auront déçus.

Mention spéciale quand même aux effets de laser pendant le concert, et aux bras énormes de Danny Carrey qui m'auront impressionnés.
Si je devais retenir un seul moment du concert, cela serait le moment ou Maynard decide de ne pas chanter la fin de Vicarious, certainement la flemme...




Au final un bon concert quand même, mais je pense certainement pas le meilleurs de Tool, avec un show en deça de mes espérances, et son mal équilibré, mais au moins j'aurais vu Tool.

Ben's Super Sweet 22

N'ayons pas peur des mots : j'ai passé hier soir ma meilleure soirée depuis que je suis au Canada. Bon d'accord, j'avoue que mon appart ne ressemble plus à rien... mais ça en valait largement le coup.



Nous fêtions en réalité l'annniversaire de Ben. Au passage, c'était également la dernière soirée de Jessica et de Katie, qui nous ont offert une énormissime photo d'elles avec Santa Claus. Il était prévu de commencer la soirée chez nous, d'aller au bar de minuit à deux heures du matin puis de finir la fête là où nous l'avions commencé. Ce formidable plan n'a pas tenu : l'ambiance était telle que nous avons oublié l'heure. Les bars étaient déjà fermés lorsque nous avons réagi.



Comme d'habitude, l'appart était peuplé de gens connus et d'inconnus (généralement 20%). Cette fois-ci, les inconnus avaient ramené avec eux une guitare et une copine. Il s'est avéré que la copine apprenait le français, et qu'elle avait vu notre ami Maynard trois fois en live : une fois avec A Perfect Circle, deux avec Tool. Et là ça devient de la folie. J'entends le pote de son fiancé qui démarre Rooster d'Alice in Chains à la guitare. Et me voilà en train de chanter/crier avec lui Yeah here come the rooster suivi du fameux You know he aint gonna die. Puis le monsieur joue les premières minutes de 10,000 days : incroyable.



Autres moments sympas : la distribution générale de journaux volés par Antoine, ma rencontre avec le fils d'un réfugié politique colombien et la présence de tous les gens que j'apprécie ici. Non, vraiment, cette soirée était excellente.



Cure de désintoxication culinaire

Même s'il est impossible de trouver de vraies pizzas à pâte fine et de mettre la main sur des chaussons aux pommes (ou bien encore des petits pains) ici au Canada, en 4 mois, on découvre de nouvelles choses. Pré-revue sans ordre d'importance de ce qui va me manquer niveau culinaire une fois revenu du Canada.



Les cookies maison


Habitué aux cookies durs, je prends finalement mon pied avec des cookies mous. Avec des pépites de chocolat, au miel ou aux céréales, petits ou grands...



Les beignets de Sobeys


Un large choix d'excellents beignets et donuts à seulement 50 cents. Arrêt imposé lorsque je passe à proximité.



Les wings du BO's


Premier bar où nous sommes allés et finalement meilleur endroit pour manger des wings et boire des jugs. Beaucoup de choix dans les parfums et des wings toujours chaudes.



Les pancakes


Pas eu beaucoup l'occasion d'en manger mais à chaque fois un pur régal. Laisser le sirop d'érable imprégner le tout pour un résultat optimal.



Les pops illimités


L'ultra classe. En payant aux alentours de $3 pour une boisson (non alcoolisée) dans les restaurants, on est en réalité illimité. Reste à intercepter le serveur à chaque fois que l'on a soif, pour qu'il remplisse à nouveau votre verre.



Les combos de TacoTime


Un fast-food mexicain. Un français qui aime les burritos. L'équation parfaite pour une addiction. Préparez $6,97 et vous aurez droit à votre dose : un burrito beef & cheese, mexican fries et 7UP.



Le mozza burger d'A&W


Grand gagnant des fast-food niveau burger. Légèrement plus cher que ses concurrents mais un poil meilleur. Le mozza burger, avec son steak, son bacon et son fromage, remporte la palme de l'équilibre. Les frites au goût sucré et la boisson, fraîche mais sans glaçon, parachèvent le tout.



Les Slurpee


Basiquement une boisson glacée, sauf qu'on ne se retrouve pas avec des glaçons sans goût au bout de cinq minutes. De plus, les parfums sont inspirés de vraies boissons (Coca-Cola, Fanta, Dr. Pepper...) et on en trouve dans les magasins de proximité type 7-Eleven. Du sucre pur une fois de plus.