Rise of the Planet of the Apes, sorti en 2011, m'avait agréablement surpris. Le genre de film "mieux que prévu".
La bande-annonce de Dawn of the Planet of the Apes m'avait fait froid dans le dos, laissant transparaître un potentiel foutoir guerrier, aux valeurs binaires. Il n'en est rien.
Bien sûr, on n'échappe pas à 2 ou 3 ficelles scénaristiques foireuses, mais le propos du film est étonnament intelligent pour un film sorti en plein été et l'héritage et l'univers de Rise sont respectés.
Enfin, le film est visuellement bluffant, avec un rendu à l'écran plus vrai que nature de certains primates et une action toujours lisible, ce qui est une gageure dans le cinéma d'action actuel.
Vivement la suite !
James Cameron, les studios ou les deux veulent nous la refaire à l'envers, et pour ce Noël vous aurez l'occasion d'acquérir la version Ultimate d'Avatar. Tellement ultimate qu'elle contient le film et plein de bonus en 2D s'il vous plait.
Si le film "fer de lance" de la 3D au cinéma n'est même pas édité en Blu-Ray 3D alors que des dizaines d'autres navets le sont, où va-t-on ?
Le Canada est le berceau de l'IMAX. Notre première expérience en 3D, Merveilles des mers, nous avait laissé des maux de tête et la désagréable impression d'avoir "mangé" du poisson. Pas découragés, nous sommes allés voir Là-haut, le dernier Pixar, projeté lui-aussi en 3D. Et quelle claque ! Je pense que les images de synthèse se prêtent à merveille à cet exercice dans le sens où le "découpage" de l'effet est beaucoup plus net et précis. Les différents calques sont parfaitement détourés et mis en valeur, ce qui donne au film une profondeur de champ assez incroyable. Pixar ne fait pas dans la démonstration technique et la 3D sert le récit, pas le contraire. Une très bonne surprise complétée par le fait que le film est très bon.
Dans tous les cas, je pense que l'industrie cinématographique tient avec la 3D son arme la plus efficace contre le piratage, car l'écart entre le visionnage d'un screener et l'expérience en salle n'en est qu'immensément plus grand.
Je n'ai vu aucun des films d'Eric & Ramzy au complet et certains me navraient dès la bande annonce mais force est de constater que j'ai passé un bon moment devant Seuls Two. Ce n'est pas un "grand" film certes, mais pour leur première réalisation les deux compères se font plaisir et restent fidèle à leur univers. On sent clairement qu'ils s'amusent - notamment lorsqu'ils sont seuls à l'écran - et j'ai été sensible à de nombreuses touches d'humour, à ce côté décalé et enfantin qui rend le film déconnecté de la réalité. Un rêve de gosse.
J'ai enfin eu la chance de voir le dyptique sur Mesrine réalisé par Jean-François Richet et j'en suis encore retourné. L'histoire s'appuye sur le parcours de Jacques Mesrine mais on a avant tout affaire à du très bon cinéma, avec une réalisation puissante et millimétrée. Le film en montre beaucoup et ne cache rien ni du génie ni de la cruauté du personnage, sans jamais prendre parti, comme si la caméra était le témoin objectif de cette vie hors du commun. La scène retraçant les dernières minutes de Mesrine, à la fois introduction et inévitable conclusion de ces deux long métrages, est d'une force incroyable. Ca faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant remué.
Le DVD de Davidou traînait depuis de longs mois dans mes tiroirs et j'ai enfin profité du pre-prime d'hier pour regarder Orange Mécanique : j'ai dû revisionner la fin du film pour la comprendre (problème récurrent et purement personnel) mais j'ai été complètement captivé par le film. Certaines scènes ont changé mon rapport à la violence au cinéma, notamment celle où il retourne chez celui qu'il avait agressé et dont il avait violé la femme. Ce retour en arrière en termes de lieu, qui permet entre autres de voir les conséquences des actions passées d'Alex, fait froid dans le dos. Le message du film est rendu puissant par sa violence et le côté surréaliste des personnages. Une caricature qui donne à réfléchir.
J'ai posté le nom de ce direct-to-video dans ma shoutbox hier après l'avoir découvert en parcourant le 20 Minutes, mais les quelques images disponibles sur Google ne rendent pas hommage à la pub papier française dont voici un scan.
Un ravissement pour l'oeil et l'esprit.
Paris, aujourd'hui. Un enfant et sa jeune mère dorment dehors. Nina est sans emploi, ni attaches. Enzo a 5 ans. Leur errance les conduit à Versailles. Dans les bois, tout près du château, un homme vit dans une cabane, retranché de tout. Damien. Nina passe une nuit avec lui. Au petit matin, Nina laisse l'enfant et disparaît. À son réveil, Damien découvre Enzo, seul. Au fil des jours, des saisons, l'homme et l'enfant vont se découvrir, s'apprivoiser, s'attacher. Leur lien sera aussi fort que leur dénuement. Un jour pourtant il faudra quitter la cabane...
Un film qui doit sans doute faire réfléchir/dénoncer/être à pleurer. Avec Guillaume Depardieu, l'écorché vif, et un enfant qui plane.
Je m'apprêtais à écrire un article contre le film Prom Night - le bal de l'horreur, dont l'affiche française est affublée d'un bandeau N°1 au box-office US. N'ayant jamais entendu parler de ce film, je me disais qu'il s'agissait d'un argument commercial à l'arrache du genre N°1 au box-office US mais dans la catégorie films d'horreur. Que nenni ! Ce film a bien été numéro 1 lors de sa sortie en avril aux Etats-Unis, face aux "mastodontes" Au bout de la nuit, Las Vegas 21 et L'Ile de Nim. Pas mal.
Sofia, née en France de parents maghrébins, passe une enfance heureuse dans sa cité de province. Son père ayant le mal du pays, elle se retrouve dans une ferme au Maroc. Elle a dix ans à peine. Elle se jure de passer son bac afin de retourner en France à dix-huit ans. Mais la vie s'arrange toujours pour bouleverser nos plans...
Sans connaître le synopsis l'affiche fait encore plus peur. Trop de symbolique tue la symbolique.