Les Rocheuses portent bien leur nom

Après un vendredi soir de fête (dont vous verrez peut-être un jour les photos), nous sommes partis samedi matin en direction du parc national de Banff en compagnie de Steph. Etonnament en forme, j'ai profité à fond de la journée. Nous avons emprunté un téléphérique qui nous a permis de bénéficier d'un panorama impressionnant sur les Rocheuses : ici la montagne n'est pas face à soi, elle est autour de soi, à chaque instant.



Les grands plateaux qui composent les Rocheuses ont permis aux Canadiens de tracer des routes relativement larges, quand on sait que tout ici est préservé. Selon le Guide du Routard, les paysages sont tels que les premiers Européens les ont vus. Ainsi, fourmille dans les forêts des milliers d'animaux sauvages : ours, cougars, loups, chevaux... Mais nous n'avons rien vu de tout ça ! Lot de consolation : des chèvres des montagnes, également appelées mouflons des chèvres (mais uniquement par Steph).



Le soir, nous avons testé un petit restaurant. Si vous aussi, après avoir ouvert plus de trois secondes la porte d'entrée de votre maison, vous vous prenez la remarque "tu chauffes la rue ?", venez habiter au Canada. La terrasse était chauffée, et contrairement aux terrasses lilloises, aucune forme d'isolation n'était là pour conserver la chaleur.



Nous avons ensuite passé la nuit à Dead man's flat, dans un motel. Souris à l'extérieur mais pas à l'intérieur. Profitant du magnétoscope à notre dispotion, nous avons loué une VHS des Simpson : un épisode spécial Noël. A première vue, j'ai pensé qu'un épisode dit spécial devait être bien long. Que nenni ! 25 minutes d'un épisode mal dessiné, où l'on apprend (tout de même) comment les Simpson ont obtenu leur chien. Produire une VHS de 25 minutes, c'est un peu comme graver trois gif animés sur un CD vierge. Pendant ce temps-là, Alex avait été déclarée cliniquement morte. Des photos d'elle allongée sur son lit d'hôpital peu avant l'arrêt cardiaque sont disponibles dans la galerie.



Lendemain matin, réveil en sursaut par une Steph bourrée d'énergie (incroyable, elle ne semble pas connaître la phase du réveil) et départ pour Lake Louise. On pourrait se dire que Lake Louise c'est petit, que ça ressemble au reste. On se trompe. Lake Louise c'est un choc. Une vue incroyable : un lac turquoise, un glacier et deux énormes versans de montagne réunis.



Pour rejoindre Red Deer, sur les conseils avisés du père de Steph, nous sommes passés par la route des glaciers. Avec tous les arrêts photos qui se sont imposés d'eux-même, nous avons mis près de 5 heures pour rentrer chez nous au lieu des 3 heures prévues. Je ne sais pas ce que des lacs font ici, en pleines Rocky Mountains, mais c'est très joli.





Cliquez sur l'image pour l'obtenir en taille réelle (2848 x 2134)

Ce skin mérite bien un post

Je viens de traverser une vieille crise : j'en avais assez de Winamp et j'ai cherché (en vain) un digne remplaçant. Mais Foobar2000 est trop austère à mon goût, iTunes mange trop de ressources, et surtout, aucun de ces deux logiciels ne proposent une Media Library aussi bien pensée que celle de Winamp.



De retour sur Winamp donc, j'ai traversé une seconde crise, m'en prenant violemment au skin par défaut. J'ai essayé des dizaines de skins proposés sur le site officiel, parcouru des kilomètres de pages et je suis finalement tombé sur une perle rare : iChange_x240. Ce skin est hautement personnalisable : en plus de proposer de nombreux Color themes, il permet de modifier l'affichage de la fenêtre principale et également d'en changer l'arrière-plan. Et là tout de suite c'est la classe ! On peut faire son jacky et customiser à volonté son Winamp. Les screenshots parlent d'eux même.



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Qui de nous deux, inspire l'autre

Tout jeune, je me demandais comment les artistes parvenaient à composer des mélodies toujours différentes, sans réécrire une partition déjà existante. La réponse est simple : le champ de la musique est assez large pour que chaque création soit unique. Quoi qu'il en soit, on peut percevoir des ressemblances étranges entre certains morceaux.



A l'écoute du morceau New Breed de Fear Factory, difficile de ne pas penser à la chanson Americunt Evolving Into Useless Psychic Garbage du groupe American Head Charge. Oui mais voilà, le titre de Fear Factory date de 1995, tandis que celui d'American Head Charge date de 2004. Tenterait-on de faire du neuf avec du vieux ?


Tout aussi surprenante est la similitude entre l'intro de Retrovertigo de Mr. Bungle et celle de Let There Be Love d'Oasis. Un copier-coller ne serait peut-être même pas aussi efficace. Petite vérification des dates de sortie de ces deux titres : Retrovertigo date de 1999, Let There Be Love de 2005. Pure coïncidence ?


Sans accuser de plagiat American Head Charge et Oasis, avouons que certaines coïncidences sont troublantes. Dans tous les cas, seul Dieu sait.



Bob Sinclar, prince des voleurs

J'ai assisté vendredi soir à une des dates de la tournée américaine de Bob Sinclar, à Edmonton. Déjà, Bobby sait se faire attendre : il arrive après minuit, nous sommes dans la boîte depuis plus de deux heures. L'endroit n'est pas bondé, la côte de popularité de Bobby n'étant pas aussi élevée de ce côté de l'Atlantique.



Mais ce n'est pas véritablement la prestation qu'il a délivré qui fera de lui un phénomène en Alberta. Je ne l'ai pas senti vraiment avec la salle : il s'est plutôt contenté de balancer la musique, de bouger un tant soit peu, et de faire des grimaces à la caméra qui se promenait. Trop peu de mix en live, la majorité des effets était déjà enregistrée sur le CD. Ce qui permettait par exemple à Bobby de se retourner pour discuter avec les filles montées sur le podium pendant que la musique tournait.



Mais Bobby a mis l'ambiance, même s'il a recouru abusivement à la technique du "je coupe les basses, je te balance des aigus plein les oreilles, et je refous le subwoofer à fond", amusante mais trop prévisible. En somme, une prestation classique et sans relief, qui confère à notre ami Bobby le titre de prince des voleurs, celui de roi des voleurs étant réservé pour l'artiste qui fera moins que le minimum syndical.



I just want to work !

Too bad too sad comme on dit. Etant au Canada pour une periode de moins de 6 mois, l'entree dans le pays en tant que citoyen francais n'a pas pose de probleme. Je n'ai pas besoin de visa de travail ni de visa d'etudiant pour rester ici. Mais pour pouvoir travailler c'est autre chose.



Premier essai la premiere semaine durant la job fair du Capri Hotel : nous sommes trois a postuler et la personne qui nous recoit semble emballee par l'idee de nous embaucher. Nous le prevenons que nous n'avons pas de visa de travail : il hesite, puis l'option travail au noir nait dans son esprit et se desintegre instantanement. Non, il ne peut pas nous payer cash.



J'explique mon cas au departement international de l'ecole, qui nous dit que travailler sur le campus sans visa de travail est possible. Sans visa de travail oui, mais pas sans permis d'etude. Je viens de l'apprendre a mes depens. Imaginez : je postule pour devenir tuteur de francais, je suis retenu, et lettre de l'ecole en main je me presente au bureau de l'emploi d'Alberta afin d'obtenir un numero de securite sociale, pour que l'ecole puisse me payer. Mais avec mon statut actuel, impossible d'obtenir quoi que ce soit.



De retour a l'ecole, je demande au departement international de telephoner au centre d'immigration canadien afin de savoir comment obtenir un permis d'etude. Resultat : je dois postuler aupres d'une ambassade canadienne exterieure au pays, avec peut etre l'obligation de m'y rendre en personne pour une courte interview. L'ambassade la plus proche est aux Etats-Unis. Si je desire y aller j'ai egalement besoin d'un visa special. Dans tous les cas l'obtention de ce permis d'etude n'est pas gratuite : il coute $125. Je suis pret a les payer si je peux reussir a l'avoir sans trop voyager.



En attendant, le departement international se renseigne afin de savoir s'il est possible de rendre telephonique l'entretien, ce qui faciliterait grandement les choses. Reponse demain.