On a tous en tête des images de super sayens frôlant à toute vitesse la surface de l'eau, ou de Mario propulsé par sa buse hélice sur la mer dans Super Mario Sunshine. En tant que pauvre mortel, pour se rapprocher au plus près de cette sensation grisante, l'une des seules alternatives disponible est la bouée de José.
La bouée de José ? Oui, la bouée de José. A plat ventre dessus, les deux mains bien accrochées aux poignées situées à l'avant, vous voilà tiré à plus de 50km/h par un Zodiac piloté par un inconscient - ou pas. Ce n'est pas difficile mais c'est beaucoup plus fatiguant que cela n'y parait : les efforts sont presque intégralement concentrés dans les bras, et l'usure se fait très vite ressentir. Ce n'est pas pour les enfants.
(... of negativity. Calculate what we will, will not tolerate)
J'en attendais beaucoup, j'ai été surpris, je me suis régalé, bref, mon premier live de Tool m'a mis une bonne petite claque. Grosse caisse de la batterie mal réglée mais setlist de fou, ambiance au top avec les écrans, la toile qui se découvre en plein Rosetta Stoned et les lasers... Ca maitrise à mort, c'est beaucoup plus vivant que je ne le pensais - même si on est loin d'un live de NIN - et Maynard la star était en forme. Que demande le peuple ?
Il m'aura fallu plus de 20 années pour enfin profiter du luxe de la première classe en TGV. Moi qui croyait à tort que tout n'était qu'une question d'une couleur de siège différente et d'une certaine forme de "snobisme", me voilà surpris. L'espace individuel est nettement plus important, le confort de l'assise bien meilleur, et des prises murales - pas très fiables d'ailleurs - sont à disposition.
Je ne pense pas que cette somme d'éléments crée une énorme différence sur un court trajet, mais dans le cas d'un Lille - Perpignan, ça change tout. Pour disposer à tous les coups de ce niveau de confort, reste à continuer de profiter des réductions sur les dernières places disponibles. Ou à devenir riche.
C'est une histoire banale comme on en voit tant de nos jours. Un jeune homme, en l'occurence moi, commande un kit 2.1 sur Amazon.fr le 23 juin, livré au plus tard le 10 juillet. Le 11 juillet, je reçois un email (en anglais) m'annonçant que la livraison prend du retard, et que je recevrai le kit au plus tard le 8 août. Soit.
A l'approche de la date butoire, j'envois un email au service client d'Amazon afin de savoir si cette fois-ci ils disposent bien du kit. Réponse quasi instantanée piochée au hasard d'emails préformatés, où Rohit Sharma m'indique - après vérification - que l'envoi sera bien effectué et où Amazon s'excuse encore une fois du désagrément que ce retard a pu provoquer. Merci.
Ce matin, je reçois un nouvel email. J'aurais peut-être dû cocher la case "Livraison éclair".
La magie du calendrier grégorien veut que Paris accueille le vendredi 5 octobre deux groupes à ne pas manquer en concert : Dimmu Borgir et Dream Theater.
Dream Theater joue au Zénith (6000 places) tandis que Dimmu Borgir se donne en spectacle à l'Élysée Montmartre (1200 places). Le problème est qu'il est - jusqu'à preuve du contraire - impossible d'assister aux deux performances et qu'il faut faire un choix. Face à ce cruel dilemme, ma balance corporelle penchait en faveur de Dimmu Borgir, vu que leur tournée devrait être orientée par rapport à leur (excellent) dernier album.
Mais voilà qu'au téléphone, alors que mon frère se propose de venir au live de Dimmu Borgir, je lui apprends que Dream Theater sera aussi présent sur la capitale. A choisir il préfère Dream Theater, tout comme Toinou. C'est suffisant pour me faire douter.
Le navire prend l'eau et la grande majorité des rats l'ont quitté. En tant que capitaine, je me dois de rester à bord. Ce bateau dont je parle, c'est bien entendu mon entreprise : point de rats et de catastrophe en réalité, seulement une accumulation de départs, entre ceux qui partent à tout jamais et ceux qui se font bronzer.
A part le designer, je ne vois pas qui va partager avec moi les dernières journées que je dois écouler au bureau. Cela n'est finalement pas si important quand je réalise qu'avec le week-end prolongé qui s'annonce - dont j'ai encore une fois appris l'existence à la dernière minute - il ne me reste plus que quatre journées de travail. Oui, seulement.
Me voilà en fait déjà presque rentré, à moins qu'un évènement malencontreux ne se déroule à l'aéroport de Dublin. Je reposte dimanche pour publier mon testament.