Vous vous dîtes que la personne qui écrit ces mots n'a aucune consistance, qu'elle change d'avis comme de t-shirt, qu'elle est volatile et qu'elle tient toujours pour les gagnants : vous n'avez pas tort. L'affreux personnage que je suis a décidé de retourner en des terres maintes fois battues. Non sans avoir installé l'extension Mouse Gestures et le très épuré Blue Ice.
Raison de ce retournement incroyable de situation ? Le manque d'optimisation des applications Ajax pour Opera. J'avais fermé les yeux sur les petits bugs dans l'interface de Google Mail mais la galère que représente le drag & drop sous Netvibes m'aura décidé. Je suppose que ce sont les développeurs qui sont en faute et non Opera, mais reste que cela est très gênant à l'usage. Ce n'est qu'un au revoir.
Ma mère a travaillé auprès d'un paraplégique il y a de quelques mois de ça. Ce mec était un vrai con de l'avis général. Etre paralysé ne l'empêchait pas de se la jouer tyran. Constamment contraint de former de nouvelles aides soignantes à force de traumatiser les précédentes, il a malheureusement fait confiance à la mauvaise personne.
Il a envoyé une nouvelle employée faire des courses lors de sa première journée, mais cette dernière est partie sans vérifier que le respirateur était bien fixé. Comble de malchance, ses lunettes, lui permettant de communiquer avec son ordinateur et d'appeler n'importe qui en cas d'urgence, étaient mal réglées. Il est donc mort étouffé, impuissant face à sa propre mort. Je ne connais pas de gens qui méritent un telle fin.
Avec la disparition de l'île aux enfants, je croyais disparu à tout jamais ces zones paradisiaques entièrement destinées au plus jeune âge. Encore une fois, j'avais tort.
Pour les 8 ans de Celt, ma propriétaire l'a invité lui et une dizaine de ces copains dans un espace de jeu dédié. Au programme : défoulement dans un parc intérieur avec toboggans et piscines à boules, match de foot sous un énorme chapiteau puis collation.
Le bruit qui règne dans ce lieu est incroyable. Des phéromones uniquement détectables par les moins de 10 ans doivent vous dire de crier et de sauter dans tous les sens, c'est la seule possibilité. Tout s'est super bien déroulé, jusqu'à la collation après match.
L'esprit de rivalité, la tendance à foutre le souk et le laxisme de la personne en charge des enfants auront eu raison de la salle où les enfants "dégustaient" frites et beignets de poulets. Déguster dans le sens où ils s'en mangaient plein la tête, avec tout ce qui volait à travers la pièce. Les enfants se balancaient du ketchup et des frites puis des Smarties d'une table à l'autre. Même en cantine je n'ai jamais vu ça. Les personnes qui travaillent là sont courageuses.
Voui. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai décidé de tester
Opera il y a de ça quelques jours. Et mon impression est plus que positive. On commence par les trucs pas cools pour finir sur une bonne note avec les trucs uber cools.Dans la famille inconvénients :
- Opera est pas supra pote avec les applications en Javascript non optimisées
- Contrôle sur les tabs moins poussé qu'avec des extensions sous Firefox
- Pas d'équivalent aussi pointu que Firebug et Webdeveloper
En revanche :
- Opera intégre un client Bittorent ("Tu fais quoi ? - Je surfe")
- Dans la barre d'adresses, Ctrl+B (coller et aller) remplace Ctrl+V suivi d'Entrée
- L'Appel rapide : une mosaïque de 9 sites complétement personnalisable
- g + du texte dans la barre d'adresses lance une recherche sur Google
- Double cliquer sur un mot donne accès à plein d'options : recherche, traduction...
- Mouse gestures : clic droit enfoncé, les mouvements de la souris sont convertis en action
- La baguette magique peut remplir les formulaires automatiquement
- Aperçu de la page au survol des onglets
- L'historique des onglets est rapidement consultable en cliquant sur la corbeille
C'est cette somme de bonnes idées qui rendent le navigateur hyper pratique à l'usage. Je passe encore par Firefox pour certaines questions de compatibilité mais j'effectue désormais le plus gros de ma navigation sous Opera. Essayer c'est l'adopter ?
Télécharger Opera sur Clubic
D'ici quelques heures sera disponible le dernier épisode de la saison 1 d'Heroes. Contrairement à certains d'entre vous, je ne pourrais pas visionner l'épisode dès réception : j'aurais auparavant la lourde tâche de gagner mon pain (qui a dit ma croûte ?).
Bref, un seul mot d'ordre, clair et définitif : je ne veux pas de spoilers perdus dans la shoutbox. On discutera de cet épisode uniquement dans les commentaires de cet article. Appelons ça spoil controlling.
Attention, si l'un d'entre vous fait le con, je le wizz à vie.
(Mais comment savent-ils ?)
Patton n'a plus besoin de démontrer son talent. Et pourtant il en apporte encore la preuve avec l'album à paraître de Tomahawk, Anonymous. En puisant dans la culture amérindienne, le groupe n'a jamais porté aussi bien son nom. On se situe entre la reconstitution et l'expérimental : très peu de paroles en anglais, on a affaire à quelque chose de beaucoup plus primitif et tribal. L'album s'écoute d'un bloc et alterne habilement entre ambiances calmes et moments de transe, comme si l'on naviguait entre le titre Point and Click et des instants sortis de Fantômas. Patton est né pour ça.
On est loin des hommages pseudo officiels enregistrés à grand renfort de flûtes de pan, et la bande à Patton ne tombe jamais dans la facilité ou la dérision. L'album est d'une grande cohérence, et s'apprécie pleinement avec un caisson de basse digne de ce nom, afin de profiter au mieux des boucles rythmiques entêtantes.
Une tournée où Tomahawk jouerait l'album d'un seul tenant parachèverait le tout. N'en demandons pas trop.
Je m'en doutais. Derrière l'étincelante façade présentée aux yeux du monde par Heroes se cache une incroyable vérité : le personnage de Linderman n'est autre que notre Georges Moustaki national. Oui, celui là même qui, avec sa gueule de métèque, se refait une santé outre atlantique. Encore une preuve flagrante de la fuite des cerveaux.
J'ai appris par téléphone que j'allais emménager chambre 111 aux Hérons à la rentrée prochaine. Ce numéro implique deux choses : premièrement, je ne partagerai pas l'appartement juste avec Nicolas, car un troisième trublion (pour l'instant inconnu) sera de la partie. Deuxièmement, et là ça craint, je vivrai pile poil au-dessus du logement du gardien.
A moi la bagarre pour l'accès à la douche le matin et les impossibles divisions par trois. A moi également les probables remontrances pour cause de volume excessif. Il y a quand même quatre étages et deux tours, il faut le faire pour se retrouver à cet endroit. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais j'ai maintenant plus de quatre mois pour m'y préparer. Allez, on y croit !
Toujours à la traîne concernant les grands évènements de ce 21ème siècle, j'avais oublié que se déroulait ce week-end la 52ème édition du concours Eurovision de la chanson.
Je n'aurais donc entraperçu que la deuxième moitié des passages au détour d'un pub, puis j'ai pu suivre les résultats des votes une fois rentré. Les Fatals Picards, malgré toute l'énergie concentrée dans le slogan "Et si on gagnait ?", n'ont pu apporter à la France que l'antépénultième place, devant le Royaume Uni et l'Irlande.
J'avais anticipé un dérapage encore plus grand n'importequoitesque à la suite de la victoire du groupe Lordi l'année dernière, et aux vues des images qui me sont parvenues, je pense que j'avais raison.
Au final, c'est une lesbienne serbe qui a remporté la victoire, avec une chanson tellement émouvante que ça donne envie de pleurer. Juste devant l'Ukraine, qui avait pourtant sorti l'artillerie lourde. Let's speak dance !
J'avais un peu lâché l'affaire au Canada, mais de retour en Europe, à voir toutes ces pièces cuivrées d'un centime s'accumuler de nouveau, ma pulsion collectrice s'est violemment ranimée. Et l'Irlande me porte chance, car j'en suis à plus de 500 pièces en à peine plus de 4 mois. A ce rythme là, je compte bien remplir la bouteille de Fanta 50cl qui me sert de tirelire.
En tant que chasseur de pièces d'un centime, j'ai repéré plusieurs choses : certaines tentent de se cacher dans les tiroirs, ce qui semble correspondre à leur lieu de reproduction vu leur forte concentration. Les plus folles osent des escapades sur les trottoirs où elles sont facilement repérées. Mais les plus malignes se regroupent dans des boites en plastique épais transparent estampillées "Maison pour les enfants" (vu dans les McDo) où, protégées, elles me narguent.
Le but ultime (inavoué) de cette collection est de passer au journal de 13 heures aux côtés des collectionneurs de dés à coudre. Pour m'aider à atteindre cet idéal de bonheur, j'ai (attention, formule politicienne) plus que jamais besoin de vous. Je veux que chacun de vous réunisse le maximum de pièces d'un centime de son côté, afin de me donner une raison de vous revoir. Sinon, je reste en Irlande. L'association dans votre cerveau "pièces d'un centime / Jérémy" doit être automatique désormais. Dans le cas contraire, je serais au regret de vous bloquer sur MSN.
Alors que se profile un gros kit 2.1 pour mon anniversaire (que je ne pourrais malheureusement utiliser qu'à partir de septembre), en impatient que je suis et après 8 longs mois de privation de basses j'ai finalement acheté un kit 2.1 Logitech X-230.
Dénicher du matériel informatique relève de l'exploit sur cette île irlandaise bien mal fournie. Mais cette fois-ci, coup double : David et moi arrivons cinq minutes avant la fermeture du magasin, le vendeur m'indique qu'il ne reste plus de kits en stock, alors je décide d'acheter le modèle exposé. Je demande le prix : le vendeur me répond 49 euros. Passé à la caisse, le prix de 84,90 euros s'affiche. Pas pour longtemps, puisque le prix (venu de nulle part) de 25 euros tout pile le remplace rapidement. Prix indiqué sur l'Internet français : 49,99 euros. Ca s'appelle du bol.
Heroes est reparti depuis la semaine dernière sur NBC, avec la diffusion de l'épisode 19. J'ai accusé un retard d'une semaine dans le visionnage mais cela me permet d'enchaîner avec l'épisode 20 ce soir. Pendant ce temps, Davidou croque dans la série par bout de 5 épisodes, et Toinou s'y lance également à pieds joints (fusion ?).
Heroes fait des plus gros scores que Prison Break outre atlantique et ça se justifie. On nage dans un mix de X-Men et de Dragon Ball sauce "au quotidien", saupoudré d'une dose de mystère qui met la pression. Cet article aurait dû être un publi-communiqué pour la série, mais après avoir visionné le premier épisode vous êtes déjà tombé dedans. Donc voilà, profitez profitons et espérons que le final soit à la hauteur.
P.S. Oh mon dieu l'épisode 20 est de la pure folie