Avril 2007

Mais c'est fait par qui ?

Ca fait plusieurs semaines que j'utilise l'outil absolu en matière de taggage de musique et autant de temps que j'oublie de publier un article en sa gloire. MusicBrainz Picard qu'il s'appelle, fils bienheureux de drag-and-drop, cousin de simplicité et meilleur ami des possesseurs d'une bibliothèque mal rangée.

Picard utilise la base de données MusicBrainz et propose un regroupement par album, contrairement aux autres logiciels de la famille MusicBrainz qui se la joue titre par titre. Après avoir créé un compte, et activer l'option de reconnaissance automatique de l'empreinte audio, ajouter un dossier musical présent sur votre disque dur et laisser Picard s'en charger. Il faut parfois utiliser la fonction Lookup pour trouver l'album correspondant à des fichiers non reconnus, mais même dans ce cas, le logiciel reste incroyablement simple d'utilisation : tout se passe par glisser-déplacer, absolument tout. Picard renomme également vos fichiers aussi bien qu'il les tagge. En attendant une éventuelle version Windows d'Amarok, Picard est de loin le logiciel le plus pratique pour ordonner proprement sa musique.

S'inscrire sur MusicBrainz / Télécharger Picard.

Ca ne pouvait plus durer

Ce qui devait arriver est arrivé. Oui, mon exemplaire de la clé du bureau, que j'avais fragilisé grâce à une exceptionnelle torsion (où j'avais rendu le métal aussi liquide que l'argent en Irlande) vient de lâcher. Et pas n'importe où évidemment : en pleine serrure. Les "je t'avais prévenu" pleuvent des deux côtés de la Manche, et les gens rigolent dans leur moustache. Mais j'ai réussi à extirper la partie cassée qui n'était (heureusement pour moi) pas totalement insérée. On a eu l'échappée belle comme dirait Pascal Obispo.

Je me copie, je me colle

Dans la série Qui de nous deux inspire l'autre ?, penchons nous aujourd'hui sur un cas original : l'auto-recyclage. C'est en écoutant les premiers albums d'Annihilator que j'ai été frappé par la ressemblance entre le morceau King of the Kill, extrait de l'album du même nom de 1994, et Drive, sorti en 2005 sur l'album Schizo Deluxe. Je vous mets les 30 premières secondes des deux morceaux pour vous puissiez vous faire une idée.

King of the Kill (1994) / Drive (2005)

Triviojirannihilator

Lundi 9 avril 2007. Le concert s'est déroulé à l'Ambassador Theatre, une petite salle au bout d'O'Connell Street. Le public était globalement assez jeune (merci Trivium) mais des vieux routards étaient aussi là pour Annihilator.

C'est Gojira qui a ouvert le bal : un set d'une puissance folle, avec un batteur constamment à fond sur sa double pédale. Une véritable mitraillette. 30 trop courtes minutes plus tard, ce sont les pas si bûcherons que ça dans l'actuelle formation d'Annihilator qui viennent pour tout détruire. Je m'étais bougé pour eux à la base, je me suis mangé des purs solos de guitare mais ma plus grande déception aura de ne pas avoir eu les morceaux dont je rêvais. Clare, Drive, Invite It, Schizos (Are Never Alone), Human Insectic ne sont donc pas passés par là, mais nous avons eu le droit à Like Father Like Gun (mouais) et Alison Hell (ouais !). Le guitariste chauffait la salle comme pas possible, à demander des applaudissements après chaque solo réussi.

La scène change d'habillage, une grosse batterie surplombant la scène est dévoilée, les techniciens s'activent. Un sample à la Era se fait entendre, puis Trivium arrive et instaure directement un rythme de jeu extrêmement rapide, qui ne retombera jamais. L'ensemble du groupe est impressionnant de technicité et de vitesse. Six micros sont répartis sur la scène, Matthew Heafy navigue de l'un à l'autre, chante les couplets qui ne sont pas les siens, tire la langue, discute avec le public. Le groupe passe en revue de nombreux titres : Rain, Ignition, Anthem (We Are the Fire), Ascendancy, Drowned and Torn Asunder, Dying in Your Arms et plein d'autres que je n'ai pas reconnu. A la demande de la fosse, le groupe reprend Master of Puppets de Metallica. Deux chansons plus tard, Trivium conclut sur le surpuissant Pull Harder on the Strings of Your Martyr.

Une bonne claque sonore, des groupes qui se donnent, un très bon concert en définitive.

P.S. L'album From Mars to Sirius de Gojira est excellent. En écoute sur leur site officiel, rubrique Médias

Nos amis de Trivium

Know the one that's one too many

La saison 2 de Prison Break s'est achevée lundi soir sur la Fox. 22 épisodes d'une saison pas forcément prévue à la base mais dont la dynamique s'est tenue, en tout cas dans la première partie. Depuis la reprise, certains épisodes présentaient quelques flottements dans l'action. Mais le final s'approchant, les scénaristes ayant promis un dénouement de l'intrigue de la saison 2, on pouvait s'attendre à une confrontation dantesque entre les protagonistes, un épisode de malade, quelque chose de fou, surtout que pas mal d'éléments étaient réunis.

On aura eu droit à plusieurs épisodes de semi-remplissage afin de réunir tout le beau monde dans les mêmes parages, et finalement, j'en ressors un poil déçu. Disons pour faire simple que les scénaristes se sont servis de cette épisode comme d'un tremplin vers la saison 3, sans tout faire péter comme on aurait voulu. Alors oui, à la vue des derniers plans de ce final, on se dit que ça va assurément saigner et que ça va barder dans tous les coins dès la nouvelle saison. Et c'est bien ça le problème : "dès la nouvelle saison". On n'y est pas encore, mais j'ai peur que Prison Break ne mette la pression pour rien, pose des questions et n'y réponde jamais. A trop tirer sur la corde de l'intrigue, les producteurs risquent de perdre l'énergie des débuts. Continuer une série est une chose, la clotûrer dignement en est une autre.