Know the one that's one too many

La saison 2 de Prison Break s'est achevée lundi soir sur la Fox. 22 épisodes d'une saison pas forcément prévue à la base mais dont la dynamique s'est tenue, en tout cas dans la première partie. Depuis la reprise, certains épisodes présentaient quelques flottements dans l'action. Mais le final s'approchant, les scénaristes ayant promis un dénouement de l'intrigue de la saison 2, on pouvait s'attendre à une confrontation dantesque entre les protagonistes, un épisode de malade, quelque chose de fou, surtout que pas mal d'éléments étaient réunis.

On aura eu droit à plusieurs épisodes de semi-remplissage afin de réunir tout le beau monde dans les mêmes parages, et finalement, j'en ressors un poil déçu. Disons pour faire simple que les scénaristes se sont servis de cette épisode comme d'un tremplin vers la saison 3, sans tout faire péter comme on aurait voulu. Alors oui, à la vue des derniers plans de ce final, on se dit que ça va assurément saigner et que ça va barder dans tous les coins dès la nouvelle saison. Et c'est bien ça le problème : "dès la nouvelle saison". On n'y est pas encore, mais j'ai peur que Prison Break ne mette la pression pour rien, pose des questions et n'y réponde jamais. A trop tirer sur la corde de l'intrigue, les producteurs risquent de perdre l'énergie des débuts. Continuer une série est une chose, la clotûrer dignement en est une autre.