télévision

Tout le monde a une télé HD ? Non ? Tant pis

Depuis l'achat de ma PS3, je goûte à un effet de bord assez désagréable : la majorité des interfaces des jeux de la génération actuelle sont illisibles sur mon écran de télévision à tube cathodique, la faute à un postulat communément accepté parmi les développeurs/designers : les joueurs ont désormais tous des écrans à cristaux liquides.

Résultat, les jeux affichent des lignes de texte d'une taille ridiculement petite - sans doute parfaitement lisibles sur un téléviseur LCD/LED/Plasma - sans se soucier de savoir si le rendu sur les télés de la génération précédente est potentiellement déchiffrable.

Par comparaison, des jeux comme Crazy Taxi (1999) ou Splinter Cell : Chaos Theory (2005), ont des interfaces parfaitement lisibles car conçues avec cette "contrainte" en tête : les écrans de télé ont une résolution faible, mais le joueur doit pouvoir lire les instructions sans se brûler la rétine.

Tous au numérique, youhou

Un magnifique bandeau défilant au centre de mon écran de télévision 12cm vient de m'apprendre que sans équipement numérique il deviendra obsolète, et ce dès le 18 mai 2010 dans les Pays de la Loire. Ce n'est pas un drame en soit, vu le peu de contenu télévisuel que je consomme, mais voilà, la Coupe du monde de football, ça démarre le 11 juin, et sans télé, j'ai l'air d'un con. Les fournisseurs de décodeurs TNT vont se gaver.

De la difficulté de devenir champion de bronze

France Télévisions m'a rendu accro à ses jeux en ligne Tout le monde veut prendre sa place et Questions pour un Champion. Et malgré mes parties régulières et appliquées, je n'ai toujours pas accédé au trône de champion de bronze (équivalent au rang 2) à Tout le monde veut prendre sa place. Arriver au défi face à un champion relève de la chance, mais se taper des thèmes moisis relève de la poisse : pêle-mêle j'ai eu droit aux thèmes Le panthéon, L'année 1900, Jules Verne, Jacques Tati (!!) etc. remplis de questions pièges, là où le champion s'accordait un thème passe-partout histoire d'assurer le coup. C'est le jeu, je sais, mais ça m'énerve !

Jean-Michel Larqué me fatigue

Chaque match suivi sur TF1 est l'occasion de subir les commentaires de Jean-Michel Larqué. En plus d'inventer des expressions footballistiques ("l'effet rétro") et d'affirmer des choses douteuses (avec ses "non monsieur l'arbitre, il n'est pas hors-jeu" maintenus jusqu'à preuve du contraire lors des ralentis), il est en admiration totale devant certains joueurs comme Messi. Alors certes ces joueurs sont très forts, on apprécie tous ce qu'ils font, mais de là à les flatter perpétuellement, à s'emballer sur le moindre de leur contrôle, la moindre de leur passe, il y a un monde. Un monde qu'a franchi depuis belle lurette Jean-Michel Larqué et dont il ne semble pas revenir. Jean-Michel Larqué est un groupie.

Julien Courbet remonte dans mon estime

Julien Courbet, depuis le virage "sensationnel" de Sans aucun doute, je ne l'aimais pas beaucoup : la même mécanique qui se répétait inlassablement, une tension volontaire mais désagréable sur le plateau, une mise en scène grossière... Pourtant il me semblait qu'il avait un certain potentiel comique, comme notamment lors des spéciales Les 7 pêchés capitaux, où il n'hésitait pas à déconner avec maître Didier Bergès.

Son départ de TF1 annonçait forcément du changement, on parlait d'une émission proche de ce qu'il fait à la radio... Passer d'une émission hebdomadaire le vendredi soir à une quotidienne sur France 2 en access prime time, après le succès de Laurent Ruquier, c'était un pari risqué. Et autant dire qu'il s'en sort haut la main le bougre : son émission est déjà réglée comme une horloge, les sujets sont variés et plutôt intéressants mais surtout, l'ambiance sur le plateau est légère et détendue. Toujours premier sur les vannes, on sent qu'il prend vraiment plaisir à présenter ce "nouveau" concept. Un plaisir communicatif.

Dormir ou regarder le Superbowl

France 2 diffusait pour la première fois le Superbowl qui opposait pour cette 40ème édition les équipes de Seattle et de Pittsburg.



La retransmission en direct du match a débuté vers 0h15. 4 périodes de 15 minutes, cela s'annonçait très rapide. Mais avec les arrêts de jeu, les coupures pub (très nombreuses), le mini-concert des Rolling Stones à la mi-temps et les temps morts, la rencontre s'est achevée... à 4h du matin.



Embarqué dans le cercle du "je suis pas resté debout jusque là pour ne pas voir la fin", j'ai assisté à la totalité du match et à la victoire des Steelers de Pittsburg. Conséquence, je n'ai pas entendu mon réveil ce matin, mais réveillé par Yoni, nous avons quand même réussi à prendre le train suivant sans trop de conséquences (un retard de 20 minutes toléré).



Vidéos

1. Les meilleurs moments du Superbowl

2. Match complet en anglais - 4,5 Go (merci Alex !)





Une course de 76 yards et un Touchdown pour Parker