Il n'y a pas que Pierre Salviac pour faire des chroniques sur le net qui sont à côté de la plaque : Didier Roustan figure sur le podium, avec une chronique vidéo digne des meilleures discussions de fin de soirée entre potes bourrés.
L'équipe.fr le fait apparaître dans sa colonne "Les experts", très justement surtitrée "Le café des sports". J'ai regardé par curiosité l'une de ses vidéos : Didier Roustan face caméra parle seul pendant une dizaine de minutes, à la volée. On sent le type qui a grossièrement 2-3 thèmes à aborder et qui compose le reste du temps. Une grosse farce à l'intérêt inexistant.
Mais Didier Roustan a fait plus fort que de parler seul 15 minutes pour donner son avis sur l'actualité footballistique : il a tenu plus de 12 minutes face caméra sans n'avoir rien à dire à la base. Le titre de sa chronique est d'ailleurs explicite : "Parler oui, mais de quoi ?". Je vous laisse profiter du sous-titre et de la vidéo, si vous arrivez à tenir.
Vendre un DVD retraçant l'histoire du football de 1930 à 2006 à un mois de la Coupe du monde, pourquoi pas. Laisser passer une erreur grossière sur la publicité pour ce même DVD dans un quotidien gratuit distribué à des dizaines de milliers d'exemplaires, ça rassure sur le sérieux du contenu.
Huitièmes de finale à l'épée. Je prends en cours le duel Laura Flessel / Weiping Zhong. La française vient de refaire son retard : 8-6 à la fin de la deuxième reprise. La troisième et dernière reprise se termine sur une égalité parfaite : 10-10. La mort subite prend le relais. Laura Flessel touche la première et croit remporter la rencontre, mais son adversaire conteste et fait directement appel à la vidéo. On voit soudain l'entraîneur français se diriger vert de rage dans les tribunes : en effet, un entraineur chinois est en train de discuter du ralenti avec les arbitres !
L'entraineur français prend un carton noir et est exclu. Trois minutes de grand n'importe quoi suivent, où les athlètes restent en piste sans savoir ce qui se passe du côté des juges. Et malgré une touche tout à fait valide, ils décident de remettre les scores à égalité (10 à 10, merci l'entraineur chinois) et le match est prolongé d'une minute. La chinoise touche la première, mais ce sera la seule fois pour elle. Laura Flessel, rageuse, la touche à trois reprises et remporte la rencontre 13-11. Un grand bravo à elle.
On a tous en tête des images de super sayens frôlant à toute vitesse la surface de l'eau, ou de Mario propulsé par sa buse hélice sur la mer dans Super Mario Sunshine. En tant que pauvre mortel, pour se rapprocher au plus près de cette sensation grisante, l'une des seules alternatives disponible est la bouée de José.
La bouée de José ? Oui, la bouée de José. A plat ventre dessus, les deux mains bien accrochées aux poignées situées à l'avant, vous voilà tiré à plus de 50km/h par un Zodiac piloté par un inconscient - ou pas. Ce n'est pas difficile mais c'est beaucoup plus fatiguant que cela n'y parait : les efforts sont presque intégralement concentrés dans les bras, et l'usure se fait très vite ressentir. Ce n'est pas pour les enfants.
France 2 diffusait pour la première fois le Superbowl qui opposait pour cette 40ème édition les équipes de Seattle et de Pittsburg.
La retransmission en direct du match a débuté vers 0h15. 4 périodes de 15 minutes, cela s'annonçait très rapide. Mais avec les arrêts de jeu, les coupures pub (très nombreuses), le mini-concert des Rolling Stones à la mi-temps et les temps morts, la rencontre s'est achevée... à 4h du matin.
Embarqué dans le cercle du "je suis pas resté debout jusque là pour ne pas voir la fin", j'ai assisté à la totalité du match et à la victoire des Steelers de Pittsburg. Conséquence, je n'ai pas entendu mon réveil ce matin, mais réveillé par Yoni, nous avons quand même réussi à prendre le train suivant sans trop de conséquences (un retard de 20 minutes toléré).
Vidéos
1. Les meilleurs moments du Superbowl
2. Match complet en anglais - 4,5 Go (merci Alex !)
Une course de 76 yards et un Touchdown pour Parker