SNCF, Ryanair : même combat
Ce n'est pas parce que les avions vont vite qu'ils ne sont pas sensibles au(x) retard(s). En un simple aller-retour Dublin / Charleroi, j'ai brûlé autant de temps à rien que de kérozène dans l'atmosphère. Chaque vol a accusé un retard d'une heure au décollage : à l'aller, en fin de journée, je trouvais des excuses à Ryanair. Mais ce matin, à 9h30, quand c'est le premier engin qui est déjà retardé, je me pose des questions. Je sais bien que la patience vient à bout de tout, mais je ne pourrais définitivement pas passer ma vie dans toutes ces gares, gourmandes chronophages et tueuses d'âme.