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De l'orgueil à la raison

Le temps est un précieux allié dans tout processus de réflexion. J'en ai récemment fait l'expérience, lorsqu'on m'a de nouveau proposé un poste qui avait, à l'époque, été attribué à quelqu'un d'autre. Cela remonte à novembre dernier, et que je le veuille ou non, j'en gardais un souvenir amer : j'avais dû mettre de côté les films que je m'étais fait à l'époque et tracer ma propre route.

Et voilà que près de 6 mois plus tard, le poste m'est de nouveau proposé : la personne en place ne convient finalement pas et l'idée originale de m'engager ressurgit. On me demande si je suis toujours intéressé par le poste : sans doute, mais par expérience, par orgueil ou par crainte, je joue celui qui n'est plus si sûr de vouloir intégrer l'entreprise.

Je réfléchis, me pose des questions : dois-je cesser une activité complètement précaire mais qui me plait et qui prouve que je m'en sors par moi-même ou dois-je céder aux sirènes d'une opportunité de mission enrichissante et de la sécurité d'un emploi salarié ?

Pendant 9 jours, l'orgueil m'a répondu de refuser. Le 10ème jour, je suis revenu à la raison : j'avais envie de ce poste, et j'en ai toujours envie.