Je n'ai vu aucun des films d'Eric & Ramzy au complet et certains me navraient dès la bande annonce mais force est de constater que j'ai passé un bon moment devant Seuls Two. Ce n'est pas un "grand" film certes, mais pour leur première réalisation les deux compères se font plaisir et restent fidèle à leur univers. On sent clairement qu'ils s'amusent - notamment lorsqu'ils sont seuls à l'écran - et j'ai été sensible à de nombreuses touches d'humour, à ce côté décalé et enfantin qui rend le film déconnecté de la réalité. Un rêve de gosse.
Chaque match suivi sur TF1 est l'occasion de subir les commentaires de Jean-Michel Larqué. En plus d'inventer des expressions footballistiques ("l'effet rétro") et d'affirmer des choses douteuses (avec ses "non monsieur l'arbitre, il n'est pas hors-jeu" maintenus jusqu'à preuve du contraire lors des ralentis), il est en admiration totale devant certains joueurs comme Messi. Alors certes ces joueurs sont très forts, on apprécie tous ce qu'ils font, mais de là à les flatter perpétuellement, à s'emballer sur le moindre de leur contrôle, la moindre de leur passe, il y a un monde. Un monde qu'a franchi depuis belle lurette Jean-Michel Larqué et dont il ne semble pas revenir. Jean-Michel Larqué est un groupie.
TF1 et France 2 réussissent l'exploit de proposer deux films de l'équipe du Splendid le même soir à la même heure. Manque d'inspiration sans doute.
Je m'apprêtais à écrire un article contre le film Prom Night - le bal de l'horreur, dont l'affiche française est affublée d'un bandeau N°1 au box-office US. N'ayant jamais entendu parler de ce film, je me disais qu'il s'agissait d'un argument commercial à l'arrache du genre N°1 au box-office US mais dans la catégorie films d'horreur. Que nenni ! Ce film a bien été numéro 1 lors de sa sortie en avril aux Etats-Unis, face aux "mastodontes" Au bout de la nuit, Las Vegas 21 et L'Ile de Nim. Pas mal.
Eric & Ramzy font coup double : en plus de l'opération d'affichage pour la sortie de leur film Seuls Two le 25 juin, ils apparaissent dans la campagne publicitaire de BNP Paribas. De quoi maximiser leur présence dans l'esprit des gens à moindre coût.
Je ne sais pas si c'est parce que nous avions 5 minutes de retard ce matin, mais il y moitié moins de gens dans Paris : on a pu s'asseoir dans le métro, on n'a croisé personne en sortant à Gare de Lyon. Manu, venu en voiture, confirme : très peu de trafic en chemin. Nous sommes mercredi, il n'y a pas de congé spécial, pas de pandémies en cours... Bizarre.
Dionysos a sorti le 5 novembre dernier un nouvel album. Aussitôt un leurre très populaire a été répandu - probablement par Barclay - sur le réseau ED2K : il s'agit en fait d'une démo en boucle des titres. Il m'aura tout de même fallu un bon quart d'heure avant que je ne réagisse et arrête la lecture. Mais il y a beaucoup plus fort que moi : cette personne. Ok, on pourrait croire qu'il n'aime vraiment pas l'album, mais relevons la phrase qui trahit :
"La mélodie est là, mais les paroles ce sont quatre phrases répétées en boucle"
Tout est dit. Ca c'est de la critique.
J'ai découvert dans le Metro du matin le logo officiel des Jeux Olympiques de Londres 2012. On s'accordera tous pour dire que qu'il est bien ridicule et qu'il est mal ficelé. On pourrait en sourire largement si ce logo n'avait pas coûté la bagatelle de 400.000 livres (590.000 euros). Payer 4 millions de francs pour ça, c'est chaud quand même.