Un mail écrit par Etienne m'a inspiré dans la rédaction d'un rapide compte-rendu du festival.
La principale nouveauté de cette édition pour nous était la venue de
Delphine et d'Anne-Sophie. Qui dit personnes supplémentaires dit tente,
bière et nourriture supplémentaire. A ce niveau là, c'était tout
confort, même si les stocks de houblon ont fini à zéro (fort
heureusement dans les dernières heures du festival).
Première impression en rentrant sur le site du festival : rien n'a
changé, ou presque. Entre 2008 et 2010 le lieu avait connu quelques
ajustements (scène agrandie, nouvelle tente, stands décalés etc.), mais
cette année la formule est identique. On remarque juste une gênante
mais rapidement oubliable caméra dynamique qui se déplace à toute
vitesse devant la scène, pilotée par un bras mécanique.
Le temps durant le festival aura été au gris fixe : quelques averses
le vendredi nous ont contraint à rejoindre les stands de merchandising
mais dans l'ensemble la pluie nous a épargné. On ne peut pas en dire
autant du vent, qui aura passé son temps à nous refroidir (d'où
l'intérêt de toujours avoir une peau de bête avec soi).
Côté concerts, des claques (Meshuggah, Electric Wizard, Kreator,
Opeth) des confirmations (Septic Flesh, Anathema) mais aussi quelques
petites déceptions (Rob Zombie, Orphaned Land).
Après le show que nous avaient offert Kiss l'année dernière, j'ai
ressenti un petit manque de ce côté là mais dans l'ensemble j'en ai
pris pour mon grade.
Pour finir, quelques mentions spéciales :
- Trophée du groupe qui confond 1h30 et 1h10 : Rob Zombie.
- Trophée du groupe qui vient de loin mais qui est mieux de près : Orphaned Land
- Trophée du chanteur qui prend la scène pour un circuit : Rob Halford de Judas Priest
- Trophée de la meilleure première partie : Ozzy Osbourne
Vivement l'année prochaine !
La version 2 de Banshee a remplacé Rhytmbox en tant que lecteur de musique par défaut sous la dernière version d'Ubuntu.
En tant que maniaque concernant les lecteurs de musique, j'avais déjà testé Banshee sans être totalement convaincu (vu que je ne l'ai pas utilisé en tant que lecteur principal) mais je ne me souviens plus pour quelle(s) raison(s).
Cette promotion au sein de la logithèque d'Ubuntu valait bien que j'y jette un nouveau coup d'oeil, et autant dire que je suis plus qu'heureux d'avoir accordé une seconde chance au logiciel. Depuis que je suis sous Linux, c'est clairement le meilleur lecteur GTK que j'ai pu utiliser.
Quelques fonctionnalités qui déchirent :
- Surveillance automatique de la bibliothèque
- Possibilité de créer des listes de lecture basées sur absolument n'importe quel critère (durée, année, BPM, nom, type de fichier, etc.). Tu veux créer automatiquement une liste de lecture de tous les morceaux de Rock Progressif encodés en FLAC, sortis en 2010, que tu as écouté au moins 3 fois au cours des 4 derniers mois, et qui durent moins de 3 minutes 20 ? C'est possible.
- Navigation par artiste et par album (avec pochettes récupérées automatiquement)
- Intégration avec l'API de Last.fm (pour les artistes similaires et le scrobbling)
- Une file d'attente de lecture dont je comprends enfin le fonctionnement !
Certaines de ces fonctionnalités sont présentes dans Amarok, Rhytmbox ou Exaile mais Banshee est le seul à toutes les réunir au sein d'une interface claire et pertinente. Je suis ravi.
Je ne pensais pas qu'une bête note d'édition liée à un album que j'ai ajouté sur MusicBrainz trouverait son public.
Vu sur la shoutbox du titre Cry for the Weepers de Sunn O))) sur l'album Black One (le One est important).
Perdue au milieu du Centre des Sciences de Montréal, une salle aménagée accueille la Reactable, instrument électronique tactile dont Toinou avait découvert l'existence. J'étais assez surpris d'en trouver une là, accessible au public et disponible sans attente. Pour la maîtrise on repassera !
Depuis mon arrivée fin mars à Montréal, j'ai entendu le culte Au bal masqué de La Compagnie Créole à trois reprises dans des restaurants ou des centres commerciaux. J'ai également eu le droit au classique C'est bon pour le moral dans un autre lieu public. Ce passéisme musical semble être une marque de fabrique au Québec, au point d'en inspirer le slogan de la ville de Laval, située au nord de Montréal. Classe.
J'avais un a priori concernant Isis en live vu ce que m'en avait rapporté David. Ils devaient alors être dans un mauvais soir car j'ai passé un excellent moment hier. Mes deux grandes craintes étaient que le chanteur ne soit pas à la hauteur vocalement et que le son soit trop fort, trop fouilli - comme cela arrive trop souvent avec des groupes voulant dégager une impression de puissance. Toutes ces considérations se sont envolées dès la première chanson, Hall of the Dead. Le chanteur est impressionnant de puissance et de justesse, les différents musiciens impriment le rythme avec précision et la balance est très bonne. Le côté planant que j'apprécie en studio est démultiplié en live et les titres de In the Absence of Truth bénéficient d'une batterie plus présente et donc d'un rendu encore supérieur. Le meilleur concert auquel j'ai assisté cette année avec celui de Lamb of God.
Je me suis surpris à croire que la chanson One de U2 était en train de passer à la radio alors qu'il s'agissait en fait des premières notes de Walking Away de Craig David. Il y a un léger décalage entre les deux mais la similitude est tout de même troublante.
Walking Away de Craig David vs. One de U2
Ecouter Ulver grâce à Amarok relève juste du bon sens. Merci Toinou d'avoir partagé cette découverte.
J'ai parcouru dernièrement la liste des albums les plus scrobblés sur Last.fm en 2008 et je suis tombé sur l'album de MGMT, Oracular Spectacular. Je l'ai écouté par curiosité et là surprise ! Sur les 5 premières pistes j'en connais déjà 4 sans vraiment le savoir : entre les passages radio, les reportages télé et la bande originale de Fifa, mon oreille avait déjà été largement soumise à la musique du groupe. Pas une mauvaise chose en soi, mais l'effet de surprise n'y est plus (et j'ai surtout l'impression d'avoir déjà écouté les chansons des dizaines de fois).