Il n'y a pas que Pierre Salviac pour faire des chroniques sur le net qui sont à côté de la plaque : Didier Roustan figure sur le podium, avec une chronique vidéo digne des meilleures discussions de fin de soirée entre potes bourrés.
L'équipe.fr le fait apparaître dans sa colonne "Les experts", très justement surtitrée "Le café des sports". J'ai regardé par curiosité l'une de ses vidéos : Didier Roustan face caméra parle seul pendant une dizaine de minutes, à la volée. On sent le type qui a grossièrement 2-3 thèmes à aborder et qui compose le reste du temps. Une grosse farce à l'intérêt inexistant.
Mais Didier Roustan a fait plus fort que de parler seul 15 minutes pour donner son avis sur l'actualité footballistique : il a tenu plus de 12 minutes face caméra sans n'avoir rien à dire à la base. Le titre de sa chronique est d'ailleurs explicite : "Parler oui, mais de quoi ?". Je vous laisse profiter du sous-titre et de la vidéo, si vous arrivez à tenir.
Il existe dans les jeux de foot sur console un Graal que mes coéquipiers et moi cherchons à atteindre depuis 2005 environ : gagner la Coupe du Monde ou la Ligue des Champions face à l'ordinateur, en mode hardcore.
Au cours de ces 6 années, des schémas récurrents de "coups du sort" se sont dessinés : but encaissé à la dernière minute, frappe surpuissante venue de nulle part, hors-jeu à sens unique, touches et corners non accordés etc. Quand on en claque 2 dans les filets de l'ordinateur, on ne crie pas victoire, car "l'ordi n'est pas mort". Jamais.
J'ai déjà vu des 4-0 à l'aller se transformer en 1-5 au retour, synonyme de disqualification statistiquement improbable.
Mais depuis que Kung Fu Kid est arrivé sur Nantes accompagné de sa Playstation 2 et que nous cherchons à gagner la Coupe du Monde sur PES 2, nous avons réussi à forcer le destin dans les phases de poule à 2 reprises, consécutivement : la première en se qualifiant avec seulement 3 points, la seconde en terminant premier de notre groupe avec tout juste 4 points. Les joueurs apprécieront.
Mercredi 12 janvier 2011, 11h30 place Viarme.
Fraîchement sorti d'un rendez-vous client dans un quartier que je ne
connais pas, je me dirige vers le tram puis décide d'acheter de quoi
manger. Je retire de l'argent au distributeur le plus proche et me
dirige vers une boulangerie quand une personne en Fiat Punto
m'interpelle. Le conducteur, d'une trentaine d'années, me demande si je
parle italien. Je lui réponds que non et il me dit que j'ai pourtant
l'air italien. Il me demande si je connais les Galeries Lafayette,
m'indique qu'il en revient et qu'il vient d'y superviser un défilé
privé en tant que responsable marketing international chez Emporio
Armani. Il a reçu gratuitement de nombreux échantillons de vêtements
suite à ce défilé et il souhaite m'en faire profiter. Il se gare et
m'invite à monter à bord de son véhicule pour me montrer les pièces.
Il me dit qu'il n'a pas l'habitude de faire ça, qu'il est content
d'avoir trouvé quelqu'un qui lui parait gentil et à qui il va pouvoir
faire un geste. A l'arrière de sa voiture se trouvent 5 à 6 vêtements
de haute couture protégés par des housses. Il décide de m'en montrer 3,
collection 2011, inédits et jamais présentés aux particuliers : une
veste en cuir, qu'il passe sous la flamme de son briquet pour en
prouver la qualité, une veste de costume en cachemire cintrée et une
veste de costume faite main. Tous ces objets ont une valeur commerciale
de plusieurs milliers d'euros et il souhaite en faire profiter
quelqu'un dont la taille convient et qui n'aurait pas les moyens de
s'acheter de tels vêtements en temps normal.
Il m'explique qu'il souhaite me faire plaisir mais qu'il n'est pas
fou, qu'il connait le prix de ses pièces et qu'il souhaite simplement
qu'en échange des vestes, je fasse un geste de quelques centaines
d'euros pour lui permettre d'acheter du parfum en duty-free lors de son
vol retour vers Milan. Il estime que 600€ feraient l'affaire, apprend
que je ne les ai ni sur moi si sur mon compte courant et accepte de me
donner la veste en cuir pour les 150€ que je lui propose. Il me conduit
à un distributeur, d'où je retire finalement 200€ qu'il m'échange
contre 2 vestes. Il me dépose proche d'une station de tram, prend mon
adresse email pour m'envoyer des invitations au prochain défilé Emporio
Armani à Nantes et me laisse ses coordonnées en Italie, à Rome et Milan.
Fin du rêve éveillé.
Cet homme que j'ai rencontré n'est pas responsable marketing chez
Emporio Armani et les vêtements que j'ai acheté sont en réalité des
contrefaçons. Plusieurs personnes ont déjà été victimes d'une arnarque
identique en région parisienne et à l'étranger.
A noter :
- Je n'ai même pas essayé les vestes avant de les acheter
- Le contexte apporté par l'arnaqueur était dense, on a tout de
même discuté plus d'une demi-heure de choses et d'autres sans que je ne
m'aperçoive d'aucune incohérence
- J'ai dépensé 200€ dans une voiture pour des vêtements, somme que je dépense rarement en magasin (c'est le côté Derren Brown)
- Il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Gad Elmaleh (j'ai d'ailleurs failli lui dire)
Comme me l'ont répété les personnes à qui j'ai raconté cette histoire, rien de bon n'arrive de la rue. La leçon est apprise, pourvu que je la retienne.
Hommage tardif mais hommage tout de même au montage qui a servi de publicité papier pour FIFA 11 :
- Des sources de lumière incohérentes
- Pas de respect du statut des joueurs - Özil, révélation du mondial 2010, au fond de la classe parmi d'illustres inconnus; Iniesta derrière Benzema etc.
- Respect en revanche des minorités : "copie colle quelques noirs et quelques femmes, ça devrait le faire"
- Mise en avant d'un joueur blessé depuis des mois, Kaka Doowap
Même si le résultat laisse à désirer, l'idée originale reste intéressante.
Quand on s'amuse plus avec les montages de vuvuzela et qu'on s'excite plus sur Paul le poulpe que sur les matchs, il y a un problème.
Etes-vous choqué par l'histoire 5 étoiles des Bleus ? demande RTL.
"C'est choquant (...). Surtout que l'Afrique du Sud, ce n'est pas un pays riche". Fini les hôtels 5 étoiles dans les pays qui ne sont pas riches, aux Etats-Unis ça va.
"Oui c'est choquant pour le peu de temps qu'ils vont rester". Déjà c'est pas sympa de se moquer. Ensuite s'ils vont jusqu'en finale ça sera moins choquant à tes yeux ?
"J'aurais préféré qu'ils aident l'Afrique". Best-of du gars qui croit que dès qu'on va en Afrique, on doit faire de l'humanitaire.
L'opinion publique semble être dérangée par la façon dont la Fédération Française de Football dépense son argent. La FFF fait ce qu'elle veut avec sa propriété non ?
Vendre un DVD retraçant l'histoire du football de 1930 à 2006 à un mois de la Coupe du monde, pourquoi pas. Laisser passer une erreur grossière sur la publicité pour ce même DVD dans un quotidien gratuit distribué à des dizaines de milliers d'exemplaires, ça rassure sur le sérieux du contenu.
Suite à un sujet sur la violence des supporters dans les stades de football, Pierre Ménès, chroniqueur au Canal Football Club, évoque l'exemple anglais où le problème des hooligans a été réglé grâce à la répression. Et d'ajouter au passage que le prix des places pour les matchs a triplé, ce qui pourrait aussi être une solution en France. Ou comment dire en substance que les pauvres sont des casseurs. Heureusement que Hervé Mathoux n'a pas appuyé son propos.
Chaque match suivi sur TF1 est l'occasion de subir les commentaires de Jean-Michel Larqué. En plus d'inventer des expressions footballistiques ("l'effet rétro") et d'affirmer des choses douteuses (avec ses "non monsieur l'arbitre, il n'est pas hors-jeu" maintenus jusqu'à preuve du contraire lors des ralentis), il est en admiration totale devant certains joueurs comme Messi. Alors certes ces joueurs sont très forts, on apprécie tous ce qu'ils font, mais de là à les flatter perpétuellement, à s'emballer sur le moindre de leur contrôle, la moindre de leur passe, il y a un monde. Un monde qu'a franchi depuis belle lurette Jean-Michel Larqué et dont il ne semble pas revenir. Jean-Michel Larqué est un groupie.