chimène badi

Jérémy, l'ami des star(e)s

Samedi 3 mars 2007, je vous parlais de Chimène Badi dans le fabuleux article intitulé Badifolage. J'évoquais avec vous la participation de la fille du responsable Blastbeat Belgique à l'un de ses clips. Il n'était pas encore finalisé à l'heure où j'écrivais ces incroyables lignes et j'en avais oublié jusqu'à son existence.

Mais le voilà enfin libéré des chaînes de la post-production ! Sachez que j'ai fait la bise à ce jeune enfant. Sachez que j'ai tutoyé le chauffeur de taxi (qui n'est autre que le responsable Blastbeat). Plus que jamais, j'appartiens à ce monde dont vous rêvez tous ! Je sens le feu de la jalousie naître en vous.

Badifolage

Le hasard aura voulu que j'assiste à un concert de Chimène Badi ce vendredi 2 mars 2007 au Forum de Liège. Pour faire simple, la fille du responsable du programme Blastbeat en Belgique a tenu le premier rôle du prochain clip de la chanteuse. D'où invitations gratuites, d'où participation à ce concert. La salle est magnifique. J'arrive sur place près d'une heure avant l'ouverture des portes, pas par fanatisme mais par obligation, et je croise déjà pas mal de spectatrices. Oui, le public de Chimène Badi est très féminin, finalement assez vieux (le prix des places doit rebuter les jeunes adolescentes) et se déplace en groupe. Je jure parmi les spectateurs, mais peu importe.

Après un démarrage en force sur Pinion (humour), j'ai trouvé ça finalement assez plat. A part sur un ou deux titres, le set manquait clairement de pêche. Vocalement, ça assure. Une tendance peut être trop prononcée à chanter un peu fort, mais à part ça je respecte. Huit personnes accompagnent tout de même la chanteuse sur scène : deux choristes, un batteur, deux claviéristes, un bassiste et deux guitaristes. Autant dire que l'un des guitaristes n'avait jamais rien à faire, et qu'ils se la jouaient cool. Chimène Badi parle entre les chansons, et ses propos, en plus d'être parfois assez ridicules, laisse transparaître le niveau très élevé du trouillomètre. Dans l'une des dernières chansons, au piano, en pleine montée en intensité, un homme profite de deux secondes de silence que laisse la chanteuse pour faire monter l'émotion pour crier la phrase suivante, comme s'il lui rappelait les paroles. Grosse déstabilisation, Chimène Badi perd le fil de sa chanson. Fou rire général. Elle repart. Sur une fausse note. Deuxième tentative : celle-ci sera la bonne. Tout le monde applaudit. A la fin du concert, la fille du responsable et trois de ses amies auront la chance de rencontrer la chanteuse dans sa loge. Un rêve de gosse.