Dans la série Qui de nous deux inspire l'autre ?, penchons nous aujourd'hui sur un cas original : l'auto-recyclage. C'est en écoutant les premiers albums d'Annihilator que j'ai été frappé par la ressemblance entre le morceau King of the Kill, extrait de l'album du même nom de 1994, et Drive, sorti en 2005 sur l'album Schizo Deluxe. Je vous mets les 30 premières secondes des deux morceaux pour vous puissiez vous faire une idée.
King of the Kill (1994) / Drive (2005)
Lundi 9 avril 2007. Le concert s'est déroulé à l'Ambassador Theatre, une petite salle au bout d'O'Connell Street. Le public était globalement assez jeune (merci Trivium) mais des vieux routards étaient aussi là pour Annihilator.
C'est Gojira qui a ouvert le bal : un set d'une puissance folle, avec un batteur constamment à fond sur sa double pédale. Une véritable mitraillette. 30 trop courtes minutes plus tard, ce sont les pas si bûcherons que ça dans l'actuelle formation d'Annihilator qui viennent pour tout détruire. Je m'étais bougé pour eux à la base, je me suis mangé des purs solos de guitare mais ma plus grande déception aura de ne pas avoir eu les morceaux dont je rêvais. Clare, Drive, Invite It, Schizos (Are Never Alone), Human Insectic ne sont donc pas passés par là, mais nous avons eu le droit à Like Father Like Gun (mouais) et Alison Hell (ouais !). Le guitariste chauffait la salle comme pas possible, à demander des applaudissements après chaque solo réussi.
La scène change d'habillage, une grosse batterie surplombant la scène est dévoilée, les techniciens s'activent. Un sample à la Era se fait entendre, puis Trivium arrive et instaure directement un rythme de jeu extrêmement rapide, qui ne retombera jamais. L'ensemble du groupe est impressionnant de technicité et de vitesse. Six micros sont répartis sur la scène, Matthew Heafy navigue de l'un à l'autre, chante les couplets qui ne sont pas les siens, tire la langue, discute avec le public. Le groupe passe en revue de nombreux titres : Rain, Ignition, Anthem (We Are the Fire), Ascendancy, Drowned and Torn Asunder, Dying in Your Arms et plein d'autres que je n'ai pas reconnu. A la demande de la fosse, le groupe reprend Master of Puppets de Metallica. Deux chansons plus tard, Trivium conclut sur le surpuissant Pull Harder on the Strings of Your Martyr.
Une bonne claque sonore, des groupes qui se donnent, un très bon concert en définitive.
P.S. L'album From Mars to Sirius de Gojira est excellent. En écoute sur leur site officiel, rubrique Médias