300

Happy Meal (tonight we dine in hell)

Avant de débuter, rions un peu : "Nine Inch Nails à fond les manetttes sur la bande-son". Les Inrockuptibles se tapent la honte.

Le Metro irlandais se demandait comment un film sans acteurs connus à l'affiche avait réalisé un démarrage aussi spectaculaire outre-atlantique. La réponse est pourtant simple : depuis les premiers trailers, un buzz incroyable s'est créé. 300 est typiquement le genre de spectacle visuel et sonore qu'il faut voir au cinéma. Si l'idée de visionner ce film en screener vous vient à l'esprit, on ne peut rien faire pour vous. Les gens l'ont bien compris, et les séances auxquelles j'ai voulu assister (18:30 et 20:30) à l'UGC étaient déjà complètes. J'ai dû me "contenter" de la plus grande salle d'un cinéma moins moderne, qui s'est rempli elle aussi. Rappel : le film était en preview.

Sinon, qu'est-ce que j'en ai pensé ? Et bien comme prévu, j'ai été choqué par la composition de chaque plan. Peu importe où l'oeil se pose, il y a du mouvement, de quoi s'émerveiller. Les effets de ralenti sont sublimes, et de rares mais jouissifs plans-séquences se glissent ça et là. Le film est bien gore comme il faut et des touches d'humour parsement le film. Je n'ai pas été chamboulé niveau émotion, mais le plaisir se situait ailleurs, et l'équilibre était plutôt bien respecté. La fin m'a surpris, mais elle colle tout à fait à l'esprit du film. En définitive, 300 est un film qui tient toutes ses promesses, une débauche visuelle rare, une ode à l'esprit guerrier qui sommeille en nous. "Spartans, what is your profession ?"