A Night at the Opera

Voui. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai décidé de tester Opera il y a de ça quelques jours. Et mon impression est plus que positive. On commence par les trucs pas cools pour finir sur une bonne note avec les trucs uber cools.

Dans la famille inconvénients :
  • Opera est pas supra pote avec les applications en Javascript non optimisées
  • Contrôle sur les tabs moins poussé qu'avec des extensions sous Firefox
  • Pas d'équivalent aussi pointu que Firebug et Webdeveloper
En revanche :
  • Opera intégre un client Bittorent ("Tu fais quoi ? - Je surfe")
  • Dans la barre d'adresses, Ctrl+B (coller et aller) remplace Ctrl+V suivi d'Entrée
  • L'Appel rapide : une mosaïque de 9 sites complétement personnalisable
  • g + du texte dans la barre d'adresses lance une recherche sur Google
  • Double cliquer sur un mot donne accès à plein d'options : recherche, traduction...
  • Mouse gestures : clic droit enfoncé, les mouvements de la souris sont convertis en action
  • La baguette magique peut remplir les formulaires automatiquement
  • Aperçu de la page au survol des onglets
  • L'historique des onglets est rapidement consultable en cliquant sur la corbeille

C'est cette somme de bonnes idées qui rendent le navigateur hyper pratique à l'usage. Je passe encore par Firefox pour certaines questions de compatibilité mais j'effectue désormais le plus gros de ma navigation sous Opera. Essayer c'est l'adopter ? Télécharger Opera sur Clubic

Spoiler day is not today

D'ici quelques heures sera disponible le dernier épisode de la saison 1 d'Heroes. Contrairement à certains d'entre vous, je ne pourrais pas visionner l'épisode dès réception : j'aurais auparavant la lourde tâche de gagner mon pain (qui a dit ma croûte ?).

Bref, un seul mot d'ordre, clair et définitif : je ne veux pas de spoilers perdus dans la shoutbox. On discutera de cet épisode uniquement dans les commentaires de cet article. Appelons ça spoil controlling.

Attention, si l'un d'entre vous fait le con, je le wizz à vie.

It's time to save the world

Anachronismous

Patton n'a plus besoin de démontrer son talent. Et pourtant il en apporte encore la preuve avec l'album à paraître de Tomahawk, Anonymous. En puisant dans la culture amérindienne, le groupe n'a jamais porté aussi bien son nom. On se situe entre la reconstitution et l'expérimental : très peu de paroles en anglais, on a affaire à quelque chose de beaucoup plus primitif et tribal. L'album s'écoute d'un bloc et alterne habilement entre ambiances calmes et moments de transe, comme si l'on naviguait entre le titre Point and Click et des instants sortis de Fantômas. Patton est né pour ça.

On est loin des hommages pseudo officiels enregistrés à grand renfort de flûtes de pan, et la bande à Patton ne tombe jamais dans la facilité ou la dérision. L'album est d'une grande cohérence, et s'apprécie pleinement avec un caisson de basse digne de ce nom, afin de profiter au mieux des boucles rythmiques entêtantes.

Une tournée où Tomahawk jouerait l'album d'un seul tenant parachèverait le tout. N'en demandons pas trop.

Mr. Linderman ? Genre !

Je m'en doutais. Derrière l'étincelante façade présentée aux yeux du monde par Heroes se cache une incroyable vérité : le personnage de Linderman n'est autre que notre Georges Moustaki national. Oui, celui là même qui, avec sa gueule de métèque, se refait une santé outre atlantique. Encore une preuve flagrante de la fuite des cerveaux.