Facebook cultive la culpabilité du départ

On a tous ses raisons de faire des aller-retours sur Facebook, mais pour désactiver son compte il faut tout de même se justifier (le champ est obligatoire) et subir un petit moment "regarde qui tu laisses derrière". En effet, la page de désactivation affiche aléatoirement la photo de cinq de nos contacts à qui l'on va "manquer". Je me suis presque senti à la place du père qui abandonne sa famille en allant chercher des cigarettes sur le coup.

Mesrine : la claque

J'ai enfin eu la chance de voir le dyptique sur Mesrine réalisé par Jean-François Richet et j'en suis encore retourné. L'histoire s'appuye sur le parcours de Jacques Mesrine mais on a avant tout affaire à du très bon cinéma, avec une réalisation puissante et millimétrée. Le film en montre beaucoup et ne cache rien ni du génie ni de la cruauté du personnage, sans jamais prendre parti, comme si la caméra était le témoin objectif de cette vie hors du commun. La scène retraçant les dernières minutes de Mesrine, à la fois introduction et inévitable conclusion de ces deux long métrages, est d'une force incroyable. Ca faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant remué.

Excommunion, excommunication ?

Au détour de la bande annonce de la saison 2 de la série Les Tudors sur Canal Plus (qui raconte la vie d'Henri VIII), j'entends le mot excommunication sortir de la bouche du pape. Excommunication ? Je pensais pourtant que l'on parlait d'excommunion, puisque l'on utilise généralement l'adjectif "excommunié". Mais Google donne raison à la série, en suggérant le mot excommunication à la place du terme excommunion. Une personne victime d'excommunication n'est toutefois pas excommuniquée mais bien excommuniée. Délices de la langue française...

Pouf le chèquier

J'ai appris cette semaine que cela coûtait moins cher d'éditer un chèquier, de le livrer à l'agence la plus proche du client, de le garder 1 mois puis de le détruire que de l'envoyer directement à domicile. Pas mal.