Quand le hasard se mêle au manque de chance, tout est possible. François vient me voir pour imprimer la photo de l'employé(e) du mois - en l'occurence Danielle. Personne ne doit savoir qu'il s'agit d'elle. Je recherche l'imprimante couleur sur le réseau, l'ajoute et imprime mais rien ne sort. François vérifie et s'aperçoit que j'ai envoyé le document vers la mauvaise machine. Le document doit être sorti quelque part mais difficile de savoir où. Pas pour Danielle, qui a trouvé la copie une heure avant l'annonce, dans une salle où elle ne met jamais les pieds.
Chose promise, chose due. Grâce à l'installation par mon frère de la bibliothèque ImageMagick, il est désormais possible d'utiliser des gifs animés en tant qu'avatar sur le blog. La fin du monde est proche.
Un petit malin a eu la délicieuse idée d'indiquer à la police qu'il avait laissé un colis piégé dans les couloirs de la station Berri-UQAM du métro de Montréal, ce qui a conduit les autorités à couper le trafic sur 3 des 4 lignes du réseau. A 17h15, ça fait forcément son petit effet... Là où je pense qu'un français s'en serait pris verbalement au personnel de la société de transport pour pester contre les désagréments (moi le premier), les voyageurs sont restés calmes et courtois. Une leçon de self-control et de fatalisme.
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A Montréal plus qu'ailleurs, des panneaux précisent que les places assises sont réservées en priorité aux personnes à mobilité réduite : personnes âgées, femmes enceintes, invalides etc. J'ai déjà hésité à laisser ma place à quelqu'un de peur que la personne n'interprète mal mon geste. Cette peur s'est amplement justifiée hier : alors qu'un homme d'une soixantaine d'années s'avance dans l'autobus puis nous fixe, nous gens assis, je me lève et lui propose mon siège. Réponse de l'intéressé, agacé : "je ne suis pas encore invalide". Bonjour politesse.
