Banshee, meilleur lecteur GTK ever ?

La version 2 de Banshee a remplacé Rhytmbox en tant que lecteur de musique par défaut sous la dernière version d'Ubuntu.

En tant que maniaque concernant les lecteurs de musique, j'avais déjà testé Banshee sans être totalement convaincu (vu que je ne l'ai pas utilisé en tant que lecteur principal) mais je ne me souviens plus pour quelle(s) raison(s).

Cette promotion au sein de la logithèque d'Ubuntu valait bien que j'y jette un nouveau coup d'oeil, et autant dire que je suis plus qu'heureux d'avoir accordé une seconde chance au logiciel. Depuis que je suis sous Linux, c'est clairement le meilleur lecteur GTK que j'ai pu utiliser.

Quelques fonctionnalités qui déchirent :

  • Surveillance automatique de la bibliothèque
  • Possibilité de créer des listes de lecture basées sur absolument n'importe quel critère (durée, année, BPM, nom, type de fichier, etc.). Tu veux créer automatiquement une liste de lecture de tous les morceaux de Rock Progressif encodés en FLAC, sortis en 2010, que tu as écouté au moins 3 fois au cours des 4 derniers mois, et qui durent moins de 3 minutes 20 ? C'est possible.
  • Navigation par artiste et par album (avec pochettes récupérées automatiquement)
  • Intégration avec l'API de Last.fm (pour les artistes similaires et le scrobbling)
  • Une file d'attente de lecture dont je comprends enfin le fonctionnement !

Certaines de ces fonctionnalités sont présentes dans Amarok, Rhytmbox ou Exaile mais Banshee est le seul à toutes les réunir au sein d'une interface claire et pertinente. Je suis ravi.

De l'orgueil à la raison

Le temps est un précieux allié dans tout processus de réflexion. J'en ai récemment fait l'expérience, lorsqu'on m'a de nouveau proposé un poste qui avait, à l'époque, été attribué à quelqu'un d'autre. Cela remonte à novembre dernier, et que je le veuille ou non, j'en gardais un souvenir amer : j'avais dû mettre de côté les films que je m'étais fait à l'époque et tracer ma propre route.

Et voilà que près de 6 mois plus tard, le poste m'est de nouveau proposé : la personne en place ne convient finalement pas et l'idée originale de m'engager ressurgit. On me demande si je suis toujours intéressé par le poste : sans doute, mais par expérience, par orgueil ou par crainte, je joue celui qui n'est plus si sûr de vouloir intégrer l'entreprise.

Je réfléchis, me pose des questions : dois-je cesser une activité complètement précaire mais qui me plait et qui prouve que je m'en sors par moi-même ou dois-je céder aux sirènes d'une opportunité de mission enrichissante et de la sécurité d'un emploi salarié ?

Pendant 9 jours, l'orgueil m'a répondu de refuser. Le 10ème jour, je suis revenu à la raison : j'avais envie de ce poste, et j'en ai toujours envie.

Internet : l'infini s'arrête ici

Internet est un puit d'informations sans fond, et je me souviens encore du "sentiment d'infini" que j'ai ressenti lors de mes premières heures de surf à la fin des années 90. A l'époque, le web était une affaire d'artisans, de bricoleurs du dimanche qui publiaient des contenus originaux dans un contenant lui aussi original : ceux qui éditaient du contenu pour le web avaient généralement quelque chose à dire ou à montrer - il fallait alors franchir les barrières du "webmastering" (HTML, FTP etc.). Ces barrières ont disparu grâce aux CMS et aux plateformes de blog, et si le contenu du web est devenu plus conséquent, il est surtout devenu incroyablement moins qualitatif.

Dans un même temps, le Net s'est professionnalisé, est devenu un média de masse et un moyen de faire du "fric" comme un autre. Tout est question de visibilité et de trafic, le contenu est généré par des scripts et des fermes de contenu sont en charge de pousser des informations à caractère commercial. Tout semble calculé, les grosses ficelles du marketing multicanal ont envahi Internet et nous sommes noyés sous un flot de publicités qui ne s'assument pas.

Je suis nostalgique de l'époque où Internet n'avait pas le côté "fini" qu'il a aujourd'hui, avec ses énormes acteurs qui centralisent la majeure partie du trafic. Par fainéantise, par méconnaissance ou par stupidité, nous donnons les clés du réseau à des acteurs privés alors que nous sommes tous égaux sur Internet, en tant que producteurs et consommateurs.

Numéricable, chauffeur de salle

Figure sur l'emballage plastique de notre modem Numéricable un logo précisant qu'il ne faut pas l'utiliser en position horizontale. C'est une bien belle consigne que j'ai décidé de ne pas respecter lors d'un récent déplacement du modem de quelques mètres, ne voyant pas ce qui pouvait se produire de si grave vu qu'il semble être conçu pour une utilisation horizontale à la base.

Sauf que le modem n'a vraiment pas l'air d'apprécier ce manque de contact avec l'air ambiant sur l'une de ses faces : victime de ralentissements de connexion, je me suis aperçu que le modem était tranquillement en train de surchauffer dans son coin. Les supports de maintien en position verticale, à clipser, ne sont pas un gadget en fait.