En 2003 sortait F-Zero GX sur GameCube, jeu de course futuriste co-développé par Nintendo et Sega, sur lequel j'ai passé des heures. Je savais qu'une version arcade du jeu - F-Zero AX - existait, et j'avais un mince espoir de pouvoir l'essayer au détours d'une salle de jeu.
Plus le temps passait, et plus je m'étais résigné - j'avais fini par penser que la borne n'avait été distribuée qu'au Japon. J'avais tort.
Fin 2000, pendant que je complétais les missions de Perfect Dark sur Nintendo 64, mon frère parcourait la plaine de Termina dans Majora's Mask.
Pour une raison que j'ai oublié, mon frère n'avait pas le droit de jouer à Perfect Dark et, réciproquement, je n'avais pas le droit de jouer à Majora's Mask. Je suis donc passé à côté du jeu en tant que joueur, mais pas en tant que spectateur.
Les mécaniques de gameplay, l'univers sombre et les graphismes m'avaient rebuté à l'époque, et je ne voyais en Majora's Mask qu'un sous-Ocarina of Time.
Faisons un bon dans le temps 15 ans plus tard. Je viens de terminer A Link Between Worlds sur Nintendo 3DS. Le jeu est plaisant à parcourir, mais l'absence de difficulté le rend court et frustrant. Aucune énigme ne m'aura donner de fil à retordre et je n'ai ressenti aucune satisfaction dans leur résolution.
C'est avec ce sentiment de frustration et d'inachevé - je veux ma dose de Zelda - que je décide de me confronter à un plus gros challenge : Majora's Mask sur 3DS. Et je suis heureux de m'y être frotté.
Compléter le jeu a été une sensation unique, à mi-chemin entre découverte (je n'y avais jamais joué) et nostalgie (j'avais quasiment tout vu). La difficulté globale est nettement supérieure aux Zelda récents et le jeu récompense la dextérité et l'esprit.
2 phases de jeu m'avaient particulièrement marqué à l'époque de par leur côté retord : la course poursuite du majordome dans l'Autel Mojo, et les rebonds contre les coffres sur la Lune en tant que Goron. J'ai étrangement réussi à les passer facilement, non sans avoir eu des frissons en les revoyant.
Si le jeu est extrêmement bien construit, il n'en reste pas moins que le compléter à 100% laisse un goût amer en bouche : la fin est anecdotique et collecter tous les masques et tous les quarts de coeur n'a aucun impact sur l'univers. Dommage, car les temples font partie des meilleurs de la série.
Ça ne devait être à la base que quelques lignes de CSS pour rendre le blog adaptatif - exercice plutôt facile et rapide sur le papier. Ça s'est transformé en une mise à jour majeure, avec au menu :
- Mise à jour vers Django 1.8
- Passage à jQuery 2.1
- Refonte intégrale du balisage et du CSS
- Nouveau design
Le blog en profite donc pour devenir adaptatif, et la shoutbox et les commentaires sont désormais des composants React.
Concrètement, les données sont désormais servies via une API (merci Django Rest Framework) pendant que l'état de l'application et de l'interface sont maintenus par React.
Adieu génération de template côté serveur, adieu événements attachés de manière fragile, adieu duplication de code - les composants React sont rendus côté client, de manière déclarative, et la manipulation du DOM est optimisée.
La shoutbox se met ainsi à jour automatiquement, et poster un nouveau message apparaît comme plus rapide - chose que je peux encore optimiser, quand j'aurais réglé un problème de génération de clé unique.
Bref, je pense encore ajuster le code ces prochains jours. En attendant, j'espère que vous appréciez l'effort apporté à l'ensemble.
J'ai réussi à publier la liste de mes albums favoris de l'année écoulée au mois de janvier de 2012 à 2014. 2015 est la première exception à la règle, avec une parution en juillet. Mieux vaut tard que jamais comme on dit.
Côté lumière
- Pale Communion, Opeth
- This Is All Yours, alt-J
- This Is the Third Album of a Band Called Adebisi Shank, Adebisi Shank
- Morning Phase, Beck
Pale Communion me parle plus que Heritage. J'adore l'usage du clavier, et les 2 dernières pistes sont quasi-parfaites.
J'ai beaucoup apprécié l'homogénéité des albums de alt-J et de Beck, avec quelques moments de grâce (mentions spéciales à Bloodflood Pt. II et Wave).
Pour Adebisi Shank, c'est l'énergie et le fun qui l'emportent.
Côté ombre
- Once More 'Round the Sun, Mastodon
- The Amanuensis, Monuments
- My Love is a Bulldozer, Venetian Snares
Once More 'Round the Sun est assez ennuyant, mais il m'aura permis de découvrir Blood Mountain, m'étant replié sur les albums précédents par dépit.
Monuments n'a pas réussi selon moi à refaire aussi bien que Gnosis et Venetian Snares a fait du Venetian Snares. Le fait que sa musique évolue aussi peu est à la fois triste et rassurant.
Comme l'année 2015 est déjà bien entamée, plusieurs très bons albums sont déjà parus, et le prochain Between the Buried and Me sort très prochainement. Verdict en janvier prochain si tout va bien.