Candy Crush existe depuis des lustres. Je n'y avais joué qu'une fois, sur ordinateur, sans accrocher.
Je pensais connaître la mécanique du jeu, mais quand Julien et Lucile m'ont demandé de les aider à passer un niveau particulièrement tordu sur iPad, je me suis rendu compte que je n'y connaissais rien.
Par orgueil, j'ai de nouveau essayé le jeu, sur téléphone cette fois-ci. Par orgueil toujours, je me suis fixé le but de dépasser Julien et Lucile.
Le jeu est extrêmement aléatoire et repose de plus en plus sur la chance au fur et à mesure des niveaux. Je suis au niveau 107, et Julien et Lucile sont au niveau 165. Quelque chose d'atteignable donc, avec beaucoup de temps et d'essais - j'estime cela à une quinzaine d'heures de jeu.
Or, je me suis rendu compte que si jamais je dépassais ce niveau 165, j'aurais encore près de 500 niveaux à compléter pour terminer le jeu. L'ampleur de la tâche la rend ridicule. Je préfère abandonner.
Rise of the Planet of the Apes, sorti en 2011, m'avait agréablement surpris. Le genre de film "mieux que prévu".
La bande-annonce de Dawn of the Planet of the Apes m'avait fait froid dans le dos, laissant transparaître un potentiel foutoir guerrier, aux valeurs binaires. Il n'en est rien.
Bien sûr, on n'échappe pas à 2 ou 3 ficelles scénaristiques foireuses, mais le propos du film est étonnament intelligent pour un film sorti en plein été et l'héritage et l'univers de Rise sont respectés.
Enfin, le film est visuellement bluffant, avec un rendu à l'écran plus vrai que nature de certains primates et une action toujours lisible, ce qui est une gageure dans le cinéma d'action actuel.
Vivement la suite !
Cela faisait 7 ans que j'attendais de pouvoir voir Venetian Snares en live. Mon souhait s'est enfin exauce mardi 1 juillet, jour de la fete du Canada.
Apprécier les albums de Venetian Snares est une question d'humeur et d'etat d'esprit. Si je suis fatigue ou que j'ai trop de choses en tete, sa musique m'assomme. En revanche, si je suis dans un environnement calme et que je peux me concentrer sur les breaks, j'apprecie enormement ses creations.
Apprécier
Venetian Snares en live, c'est un peu la même chose, puissance 2. Je m'attendais a une deferlante sonore, j'ai eu droit a une deferlante sonore. Aaron Funk mixe a toute allure, déconstruit et reassemble un
matériau de base déjà extrêmement chaotique : le sien. Un materiau qu'il connait extremement bien d'ailleurs, puisqu'il puise de maniere lucide dans l'excellent Rossz Csillag Alatt Született.
Les nombreux ponts et aller-retours entre les morceaux sont dantesques, et Aaron Funk se permet de retarder l'echeance de certains drops pour les rendre encore plus lourds et/ou plus extremes.
Apres 1h20 et alors que le rythme semblait s'essoufler, je pensais le concert sur le point de se terminer. Mais vu l'energie avec laquelle il jouait de nouveaux morceaux, j'ai du me resoudre a l'evidence : il est 1h du matin, il ne ralentit pas et peut encore jouer 2 heures, je suis fatigue et je suis loin de chez moi. Je suis donc parti. Aaron Funk a encore gagne.