Octobre 2013

Bike to Work : M+3

Cela fait tout juste 3 mois que j'ai commence a me rendre a mon travail en velo. Depuis mon premier trajet, pas mal de choses ont change :

  • J'ai rapidement achete un nouveau velo, plus adapte a ma taille
  • J'y ai installe des garde-boues apres un trajet sur route humide punitif
  • J'ai achete des lampes, un pantalon impermeable et un nouveau sac a dos, plus leger

La question du poids est essentielle pour le confort. Je transporte peu de choses : un ordinateur 13 pouces et son alimentation, un cadenas en U, des vetements de rechange et eventuellement une lunch box – mais j'ai tout de meme considere l'installation de sacoches pour soulager mon dos, avant de renoncer face au cote bricolage de cette derniere et de la potentielle perte de controle liee a l'ajout de poids a l'arriere. Je prefere garder mon velo aussi leger que possible.

J'ai donc opter pour un nouveau sac a dos, special velo, avec ceinture ventrale et protection impermeable, plus leger de 500g par rapport a mon precedent sac (600g vs 1.1kg) et j'ai decide de ne plus transporter mon antivol de ma residence a mon travail. J'utilise desormais un second antivol, qui reste a mon bureau, pendant que mon antivol numero 1 m'attend sagement a la maison. Ma besace est tout de meme allegee de 1.5kg grace a cette astuce !

J'ai lu quelque part sur Internet que faire un trajet quotidien et repetitif a velo pouvait tuer l'envie de faire du velo tout court. Je comprends tout a fait ce point de vue, et c'est pourquoi je m'autorise des jours de repos, pour ne pas finir par m'ecoeurer par le cote utilitaire de mes efforts. Je peux aussi bien enchainer 5 jours de velo si je me sens en forme que ne prendre mon velo que 3 fois dans la semaine.

La fatigue physique ressentie au reveil ou les conditions atmospheriques auraient tendance a conditionner mon choix de pedaler ou non, mais je prefere y aller au mental : si j'ecoutais mon penchant paresseux, je ne ferais pas grand chose. Apres tout, pourquoi s'imposer 30 minutes d'effort physique sous un temps degueulasse alors que je pourrais tranquillement prendre le bus ? Parce que j'en suis physiquement et mentalement capable pardi ! C'est un combat contre moi-meme au final : une tentative un peu hasardeuse de faire s'aligner mon moi reel et mon moi ideal. 

L'hiver approche a grand pas, et si j'ai anticipe les precipitations a venir, j'ai sous estime le froid matinal et l'impact du brouillard sur l'adherence routiere. Resultat, je suis tombe pour la premiere fois cette semaine dans un virage serre – sans consequence fort heureusement. Je suis toujours curieux de savoir jusqu'a quelle date je serai capable de continuer a me deplacer en velo. Selon mon patron, le froid de novembre, le ciel bas et les trajets dans le noir auront raison de moi. On verra bien !