Je viens d'effectuer une migration du blog d'un framework PHP homemade à Django :
- Tous les commentaires et shouts antérieurs à l'espace membre ont été rattachés à un compte utilisateur, existant ou créé pour l'occasion. J'ai relié tant que possible les anciens pseudos aux pseudos actuels (Toinou et Antoine vers Solidus par exemple)
- Les shouts et commentaires historiques ont été nettoyés : non éditables, ils contenaient de l'HTML
- Le plugin de tagging en Javascript a été réécrit - il passe de 380 à 250 lignes
- La mise à jour de l'avatar se fait désormais via l'objet FormData natif sur les navigateurs récents, ce qui permet de supprimer l'iframe utilisée jusqu'ici
- Une couche de cache niveau template permet de rendre le chargement du blog plus rapide
- Un flux RSS des derniers hors-contexte a été ajouté
- Le blog s'appuye désormais sur un framework, ce qui le rend plus stable, robuste et extensible
Des effets de bord sont peut-être visibles ici et là, merci de me les remonter via la shoutbox ou les commentaires.
Toute série télé est condamnée à mourir, d'essouflement ou d'absurdité. Ce risque est particulièrement élevé pour les séries télé américaines, dont les premières saisons partent souvent sur les chapeaux de roue.
Pour palier au risque d'essouflement, les scénaristes jouent parfois avec les limites du Jump the shark au risque de bazarder leur série. La saison 6 de Dexter a souffert de 3 symptômes : un budget visiblement faible, des faux-raccords à foison, et l'émergence de sentiments amoureux (très) improbables.
Par miracle, les producteurs de la série n'ont pas franchi la barrière, en laissant l'intrigue en suspens à la fin de la saison 6. Je conditionnais donc tout aux premiers épisodes de la saison 7, dont la pertinence scellerait - ou non - le sort de la série. Et la saison 7 a corrigé le tir, en se sortant du bourbier dans lequel la série se dirigeait et en corrigeant les principaux problèmes de cohérence.
Bref, alors que tout semblait condamner la série, Dexter a effectué un come-back spectaculaire et très appréciable. Du beau boulot.
Depuis l'achat de ma PS3, je goûte à un effet de bord assez désagréable : la majorité des interfaces des jeux de la génération actuelle sont illisibles sur mon écran de télévision à tube cathodique, la faute à un postulat communément accepté parmi les développeurs/designers : les joueurs ont désormais tous des écrans à cristaux liquides.
Résultat, les jeux affichent des lignes de texte d'une taille ridiculement petite - sans doute parfaitement lisibles sur un téléviseur LCD/LED/Plasma - sans se soucier de savoir si le rendu sur les télés de la génération précédente est potentiellement déchiffrable.
Par comparaison, des jeux comme Crazy Taxi (1999) ou Splinter Cell : Chaos Theory (2005), ont des interfaces parfaitement lisibles car conçues avec cette "contrainte" en tête : les écrans de télé ont une résolution faible, mais le joueur doit pouvoir lire les instructions sans se brûler la rétine.