Suite à un sujet sur la violence des supporters dans les stades de football, Pierre Ménès, chroniqueur au Canal Football Club, évoque l'exemple anglais où le problème des hooligans a été réglé grâce à la répression. Et d'ajouter au passage que le prix des places pour les matchs a triplé, ce qui pourrait aussi être une solution en France. Ou comment dire en substance que les pauvres sont des casseurs. Heureusement que Hervé Mathoux n'a pas appuyé son propos.
Vu sur la shoutbox du titre Cry for the Weepers de Sunn O))) sur l'album Black One (le One est important).
Un institut de sondage qui bosse pour Orange vient de m'appeler pour évaluer mon niveau de satisfaction avec mon opérateur de téléphonie mobile. Je suis actuellement chez Simyo (ex-Orange) mais l'enquêteuse m'a laissé participer en tant que client d'Orange. De quoi bien pourrir leurs stats avec des notes plus pourries les unes que les autres. Je crois que l'employée n'a jamais autant ri lors d'une enquête. Moi non plus.
J'ai découvert le blog de Pierre Salviac il y a un peine un mois. Pierre Salviac est actuellement commentateur de rugby à la radio et sur le web, sur Yahoo! depuis 2009.
Sa particularité est de canaliser l'animosité des membres de Yahoo! : les gens le détestent (il est soit disant partisan), il dit que les gens le détestent dans ces posts, les gens se sentent provoqués, il la joue encore plus cynique etc. Au point qu'au moment des voeux, le Pierre nous la joue "type dégoûté par le niveau intellectuel des commentaires qui n'honorera pas son contrat avec Yahoo! jusqu'à son terme".
Il revient malgré tout le 4 janvier, remotivé mais malheureusement toujours pas conscient des raisons pour lesquelles les gens ne l'aiment pas : ses derniers articles se font descendre en flèche, ici, là et là. Certains commentaires ne volent pas haut mais d'autres sont carrément drôles. Quoique Pierre Salviac fasse désormais, il est cuit.
Je suis assez impressionné de la vitesse de transition entre l'époque de l'Internet avec pseudo et l'époque de l'Internet avec identité réelle. Le mouvement s'est amorcé avec la naissance de Facebook et peu de personnes ont pris du recul par rapport à cela : c'est la première communauté en ligne qui utilisait explicitement les noms et prénoms de ses membres comme identifiants. Son efficacité repose même là-dessus.
Depuis, le rideau du pseudo qui permettait de préserver un quelconque anonymat a volé, et les moteurs de recherche s'en sont donnés à coeur joie dans l'aggrégation : le simple fait de regrouper l'ensemble de nos formes de participation sur Internet grâce à notre nom est nuisible selon moi. Tout le monde est schyzophrène : un mot-clé comme notre nom-prénom ne l'est pas.