8 jours, dont la moitié de repos
Le navire prend l'eau et la grande majorité des rats l'ont quitté. En tant que capitaine, je me dois de rester à bord. Ce bateau dont je parle, c'est bien entendu mon entreprise : point de rats et de catastrophe en réalité, seulement une accumulation de départs, entre ceux qui partent à tout jamais et ceux qui se font bronzer.
A part le designer, je ne vois pas qui va partager avec moi les dernières journées que je dois écouler au bureau. Cela n'est finalement pas si important quand je réalise qu'avec le week-end prolongé qui s'annonce - dont j'ai encore une fois appris l'existence à la dernière minute - il ne me reste plus que quatre journées de travail. Oui, seulement.
Me voilà en fait déjà presque rentré, à moins qu'un évènement malencontreux ne se déroule à l'aéroport de Dublin. Je reposte dimanche pour publier mon testament.