On s'était pris l'énorme Zildtoid the Omniscient en pleine face lorsque Toinou nous a fait découvrir Devin Townsend. J'avais dérivé sur Strapping Yound Lad, mais je n'ai pas accroché plus que cela. En revenant vers son côté plus calme, j'ai découvert Terria, regroupant des perles dont le magnifique Earth Day. Une plongée dans Infinity laissait paraître de très bons titres mais le côté kitsch de certains arrangements me dérangent.
Et c'est aujourd'hui que je décide d'écouter sérieusement Accelerated Evolution, paru en 2003. Re-choc : l'album est d'une cohérence monstre, dans la pure lignée de Terria. Les pistes regorgent d'excellents riffs et Townsend alterne vocalement à merveille entre plages planantes et moments plus énervés : j'en redemande.
Paroles en version originale glânées en revenant du chinois de Dalkey :
"Nan mais une bite c'est moche
- Ouais c'est moche
- Alors des testicules n'en parlons pas"
Copyright un groupe de Français qui discutaient en plein centre. La première et la troisième phrase sont à mettre au crédit d'une fille dégoûtée par le travail de sagouin de Dieu et la deuxième phrase est l'oeuvre d'une personne de sexe masculin. C'est beau la liberté d'expression, encore plus à l'étranger.
Résumé des faits... J'essaye en vain à l'achat de mon PC portable d'installer un contrôleur de son, le Realtek HD Audio Control Panel pour être plus précis, mais celui refuse pertinemment de s'afficher : le processus est bien lancé, le son des "enceintes" passe bien par ce driver, mais pas moyen d'accéder au panel.
J'abandonne, car de toute façon le son craint, et j'investis dans une carte son USB. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où, je ne sais par quel enchantement, le panel de contrôle Realtek apparaît soudainement sous mes yeux !
Tout fier, je commence à bidouiller les réglages, mais rien ne se répercute sur le son : forcément, je suis en train d'utiliser ma carte son USB... Mais je ne réalise pas sur le coup, et je ferme le panel sur l'improbable réglage "église sous-marine" (ou assimilé). Résultat, chaque son qui transite par mes enceintes bénéficie depuis d'une réverbération assez extraordinaire.
Il suffit de repasser par le contrôleur me direz-vous. Si seulement il voulait bien s'afficher une deuxième fois...
Je ne sais pas qui chez Last.fm a eu la géniale idée de créer une shoutbox pour chaque artiste, chaque album et chaque titre, mais il mérite selon moi une médaille. On y voit se développer des comportements récurrents, donc facilement catégorisables (oui oui, moi aussi je fais des petites boîtes où je mets les gens dedans).
La personne frustrée
On ne sait pas ce qu'elle vient faire sur la page, mais elle descend en flèche tout ce que l'artiste fait, en le comparant à de "meilleurs" artistes. Aime bien être en désaccord avec l'avis global et se plaît à utiliser des mots ridicules en guise de tags (pour un artiste qu'il n'écoute pas ou très peu, rappelons-le).
Le fanboy
A chaque shoutbox d'album ou de titre que j'affiche, j'ai la chance de lire "Best.Work.Ever.", "Probably the best thing ever produced", "Best album of all time. Period.". Repérer bien les pseudos, ils découvrent LA perle rare plusieurs fois par jour.
La référence musicale
Vous le connaissez tous, il utilise sans cesse le mot rated auquel il adjoint le préfixe over ou under. En gros, underrated c'est pour quand il aime bien mais qu'il se sent incompris, et overrated c'est lorsque qu'il aimerait bien écouter mais que c'est trop mainstream.
On peut partager un avis, dire que l'on aime quelque chose, mais de là à étaler ses goûts...
J'ai visionné Transformers en deux fois, et mon scepticisme face à la première partie laisse place à un certain plaisir quant à la deuxième moitié du film, cela grâce à une montée en puissance assez énorme, avec des scènes d'action qui en mettent plein les yeux et des effets spéciaux bluffants.
Reste que le film est très mal monté, et l'on subit plus que l'on ne comprend. Les transitions d'une scène à l'autre sont mal amenées ou carrément inexistantes. Des personnages s'intégrent dans l'action sans raison, font des choses que l'on ne s'explique pas, et l'histoire est finalement assez bidon.
Michael Bay oblige, on n'évite pas certains stéréotypes mais cela reste assez peu appuyé pour être passable. L'humour omniprésent m'a en revanche agréablement surpris, avec quelques répliques bien senties et des situations qui font mouche. De plus, certains plans se permettent d'être très beaux et la mise en scène lors des moments d'action, bien que parfois brouillonne, ose de jolies choses.
Un film qui aurait gagné à plus de cohérence, mais assurément un très bon spectacle.
Toinou ne devrait plus se sentir concerné. Depuis février, il a décidé d'arrêter l'ESCIP. Mas cela ne l'empêche pas de continuer à figurer parmi la liste des destinataires de l'intégralité des communications. Que les mails proviennent de l'administration ou des autres élèves, ça ne change rien.
Et pendant que 12 onzièmes des élèves de la promo ont le feu aux fesses car ils n'ont pas obtenu leurs crédits, Toinou se voit convier au "séjour académique" du 10 au 14 septembre prochain pour une remise à niveau de sa LV2. N'y participent que les élèves assurés de leur passage en année supérieure. Ouais mais Toinou ? Bah Toinou il s'en fout.
J'ai eu l'excellente surprise de recevoir un colis hier soir. Deux indices avant le déballage : ça vient du Canada (d'Eunika plus précisément) et la mention Candy figure au niveau de la description du contenu. Candy ? Je n'avais toujours aucune idée de ce que ça pouvait être exactement. Et là, gros choc : c'est un paquet de Clodhoppers (1) qui était caché dans l'enveloppe !!
Ô joie ! Merci Eunika !
(1) Grappes de gaufrettes graham avec fondant au chocolat. Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas.
Ce n'est pas parce que les avions vont vite qu'ils ne sont pas sensibles au(x) retard(s). En un simple aller-retour Dublin / Charleroi, j'ai brûlé autant de temps à rien que de kérozène dans l'atmosphère. Chaque vol a accusé un retard d'une heure au décollage : à l'aller, en fin de journée, je trouvais des excuses à Ryanair. Mais ce matin, à 9h30, quand c'est le premier engin qui est déjà retardé, je me pose des questions. Je sais bien que la patience vient à bout de tout, mais je ne pourrais définitivement pas passer ma vie dans toutes ces gares, gourmandes chronophages et tueuses d'âme.
Jeudi 5 juillet, Parc Astérix. En pleine file d'attente de la Trace du Hourra, trois jeunes se faufilent rapidement entre les gens et nous doublent. Quelques secondes plus tard, un groupe de six autres jeunes, un peu plus vieux, tentent de les rejoindre. C'était sans compter sur l'IVG : Interruption Virulente de Grugeage. Notre groupe de quatre leur a mis un stop. 45 minutes de coups et de menaces n'auront rien changer. Faire la queue, comme tout le monde.
Deux ans après la plus mauvaise blague de tous les temps, Toinou pourra enfin se joindre à moi pour une journée au parc Astérix. Seulement Toinou ? Non ! Deux autres irréductibles gaulois seront également de la partie : Davidou (aka le gentil conducteur) et le BR (aka le Rebelle).
8 heures de jeu pour le plaisir des plus petits, de l'eau dans la tête à en devenir mouillé, des cordées dans la forêt, des combats de pouce dans les attractions : une journée à devenir foufou.