Trankillement à base de trankillade
Quand Youn, que j'avais enterré, retourne à ses premières amours, ça nous donne Fatal Bazooka. On avait eu droit à un, deux, puis trois singles, mais je ne m'attendais pas à un album. L'exercice de la parodie à cette échelle est beaucoup plus périlleux, un peu comme l'adaptation d'une série télé sur grand écran. Mais autant dire qu'il y a de la maîtrise dans l'air, et que l'on a droit à un produit de première qualité.
Les titres sont extrêmement bien produits, un vrai travail d'écriture et d'interprétation a été effectué... Bref, même si ce n'est pas ce que l'on peut appeler de la grande musique, la galette veut largement le coup. Youn et sa bande ne se sont pas reposés sur les singles et ne prennent ainsi pas les gens pour des cons.
Mais comme toujours, on ne peut pas plaire à tout le monde... Chienne de vie.