Deux plus trois égal cinq
Ou à quoi ressemble Burnout quand il mélange les meilleurs éléments de gameplay des épisodes Point of Impact et Takedown.
Ce Burnout Dominator semble avoir été développé par l'équipe du 2, pour les fans du 2. Détail qui tue : la musique dans les menus est la même qu'il y a cinq ans. Cet épisode reprend donc les meilleures idées des épisodes précédents mais fait l'impasse sur les "nouveautés" de Revenge. Plus possible donc de défoncer le traffic qui roule dans notre sens, mais on conserve les Takedown, le moteur graphique, et surtout, on réaccueille les chaînes de Burnout !
Takedown était un très bon épisode, mais on avait perdu pas mal d'éléments indispensables : plus d'indications du temps au tour, aucune notion de la longueur de nos drift ou oncoming, et jauge de boost mal équilibrée : peu importait les risques que l'on prenait, il était très difficile de la remplir, alors que le moindre Takedown la doublait ! Résultat, une fois en tête de course, dans l'impossibilité de continuer à booster, on se faisait rejoindre par les concurrents. La conduite et les esquives étaient loin d'être récompensées à leur juste valeur.
Oublions l'épisode Revenge, à des années lumières de ce qui faisait le charme des deux premiers Burnout, et concentrons nous sur ce nouvel épisode. Cette fois-ci, le pilote qui sommeille en vous va pouvoir se réveiller. Je retrouve des sensations perdues depuis un moment : poursuivre un concurrent dont on ne voit que la fumée qu'il dégage, à pleine vitesse, alors que l'on vient de compléter un septième Burnout d'affilée est assez grisant. Moi qui croyait que la série avait définitivement sombré dans l'arcade bourrin, je suis ravi par ce retour aux sources.
Mon frère, mon p'tit colloc' et mon cousin savent à quel point j'aime Burnout. Avec cet épisode providentiel, je suis aux anges.