Avril 2011

Internet : l'infini s'arrête ici

Internet est un puit d'informations sans fond, et je me souviens encore du "sentiment d'infini" que j'ai ressenti lors de mes premières heures de surf à la fin des années 90. A l'époque, le web était une affaire d'artisans, de bricoleurs du dimanche qui publiaient des contenus originaux dans un contenant lui aussi original : ceux qui éditaient du contenu pour le web avaient généralement quelque chose à dire ou à montrer - il fallait alors franchir les barrières du "webmastering" (HTML, FTP etc.). Ces barrières ont disparu grâce aux CMS et aux plateformes de blog, et si le contenu du web est devenu plus conséquent, il est surtout devenu incroyablement moins qualitatif.

Dans un même temps, le Net s'est professionnalisé, est devenu un média de masse et un moyen de faire du "fric" comme un autre. Tout est question de visibilité et de trafic, le contenu est généré par des scripts et des fermes de contenu sont en charge de pousser des informations à caractère commercial. Tout semble calculé, les grosses ficelles du marketing multicanal ont envahi Internet et nous sommes noyés sous un flot de publicités qui ne s'assument pas.

Je suis nostalgique de l'époque où Internet n'avait pas le côté "fini" qu'il a aujourd'hui, avec ses énormes acteurs qui centralisent la majeure partie du trafic. Par fainéantise, par méconnaissance ou par stupidité, nous donnons les clés du réseau à des acteurs privés alors que nous sommes tous égaux sur Internet, en tant que producteurs et consommateurs.

Numéricable, chauffeur de salle

Figure sur l'emballage plastique de notre modem Numéricable un logo précisant qu'il ne faut pas l'utiliser en position horizontale. C'est une bien belle consigne que j'ai décidé de ne pas respecter lors d'un récent déplacement du modem de quelques mètres, ne voyant pas ce qui pouvait se produire de si grave vu qu'il semble être conçu pour une utilisation horizontale à la base.

Sauf que le modem n'a vraiment pas l'air d'apprécier ce manque de contact avec l'air ambiant sur l'une de ses faces : victime de ralentissements de connexion, je me suis aperçu que le modem était tranquillement en train de surchauffer dans son coin. Les supports de maintien en position verticale, à clipser, ne sont pas un gadget en fait.

Best. Wedding. Ever.

A Clémentine et Matias.

Cela fait déjà plus d'une semaine que vous vous êtes dits oui, le 15 avril 2011, à Munich.

Les derniers mariages auxquels j'ai assisté remontent à ma pré-adolescence : j'en garde un souvenir de cérémonies ennuyeuses, de tables tréteaux, de nappes en papier et de salles des fêtes municipales ringardes. Vous avez balayé tous ces spectres du revers de la main en un temps record : cérémonie sobre et touchante, vin d'honneur (très) surprenant et repas du soir tout bonnement excellent, dans une ambiance extrêmement conviviale.

Le reste du programme était du même acabit, avec un brunch à la palmeraie de Nymphenburg, une soirée animée au Hofbraühaus et une ville telle que Munich à découvrir entre deux.

Pour mon premier séjour en Allemagne, on peut dire que l'opération séduction a pleinement fonctionné. Les bâtiments et églises de Munich sont très belles, les rues et transports en commun sont propres et bien organisés, la bière est bonne, et le site olympique de Munich est un modèle de réappropriation d'un lieu à "usage unique".

Encore merci et bon voyage de noces !