Février 2007

NIN valait largement ces (quelques) kilomètres

On s'attendait à quelque chose de grand. On aurait pu être déçus. Au moins par un des deux concerts. Mais non, même pas. Trent a balancé la sauce aussi bien à Paris qu'à Lille. Deux concerts mémorables, gravés à jamais dans ma mémoire.



Donc premier soir à l'Olympia. Arrivée vers 19 heures, pas énormément de monde dans la fosse, on peut se placer assez près de la scène. On ne restera pas aussi près longtemps : énorme ouverture du concert sur Wish, enchaînement sur The Collector et Heresy, on se retrouve pris dans un mouvement de vague d'une rare ampleur, qui nous oblige finalement à reculer de quelques mètres. Le son de l'Olympia est proche de la perfection. Le concert nous délivre quelques perles comme Help Me I Am In Hell, instaurant une ambiance lourde, où Trent joue avec les lumières. Reptile est d'une rare violence, et on a la chance d'avoir The Fragile version Still qui se termine version studio.



Trent a beau avoir balancé sa guitare à deux reprises, il est loin derrière Aaron North, qui aura cassé la sienne deux fois et aura refusé la troisième qu'un technicien lui tendait. Ajoutons une tentative de lancer d'ampli, et un pied de micro cassé. Je ne sais pas pourquoi mais Aaron a pété un câble, obligeant les autres membres du groupe a compensé tant bien que mal son absence sur la fin du concert. Josh Freeze quant à lui frappe fort et bien sur sa batterie, apportant un plus indéniable aux morceaux. Jeordie White à la basse joue le calme, et Cortini au clavier joue l'invisible (c'est limite s'il s'ennuie sur scène).



Les jeux de lumière en mettent plein les yeux, les épileptiques ont dû se régaler. Des lampadaires surplombaient chaque membre du groupe, et ils les faisaient se balancer au dessus de leur tête au gré de leur humeur. Sur Piggy, Trent éclaire le public avec un spot récupéré devant lui et jette son micro dans le public. Dans le registre des imprévus, un micro qui se coupe sur Suck et qui fonctionne de nouveau en plein lorsque Reznor, les yeux rivés vers les techniciens, balance : "You fuck me up". Puis sur Hurt, une personne qui se met à crier "I love you", rapidement suivi de quelques "Ta gueule" du plus bel effet. Trent ralentit à ce moment là tellement le rythme de la chanson que j'ai cru un instant qu'il allait s'arrêter.



Rebelote le lendemain soir, au Zénith de Lille. Fort de l'expérience de la veille en fosse et connaissant la qualité sonore moyenne de la salle, nous partons à l'étage. Premier constat : même si le son est de moins bonne qualité qu'à l'Olympia, il n'est pas si mauvais que ça. En revanche, les ingénieurs de la salle se lâchent sur la fumée, et ce dès la première partie. Première partie minable au passage, The Popo que ça s'appelait. Strictement la même chose sur les deux dates, à tel point que le chanteur aura gratifié le Zénith de trois "Thank you Paris". Ca s'appelle la classe. En dépit de tout ça, ils auront eu la chance d'avoir Aaron North en guest, bien décidé à se faire pardonner. Le guitariste de NIN nous aura sorti des courses d'un bout à l'autre de la scène et aura distordu le son de sa guitare jusqu'à plus soif en prenant son instrument pour un nunchaku. Jouissif.



L'ouverture du concert lillois sur Love Is Not Enough est un peu déroutante, mais les premières notes de Sin résonnent juste après. Mon coeur s'emballe, j'en rêvais, NIN l'a fait. Les titres s'enchaînent toujours aussi vite, Trent est heureux de jouer à Lille et nous le dit : il aurait dû venir avant. March of the Pigs, Down In It, Burn... La setlist est composée à moitié de titres que nous n'avions pas entendu la veille. Le jeu de lumière sur Eraser était également différent. Quand les guitares de Head Like a Hole s'estompent, c'est déjà fini. Je ne manquerais pour rien au monde NIN en live.



Titres préférés à Paris : Wish, Help Me I Am In Hell, Reptile


Titres préférés à Lille : Sin, Gave Up, Eraser, Hurt



Réalisé sans trucage


David || NIN LIVE || dit :

putain mais t'as la mémoire de ta souvenir du début de la phrase :| !! tu peux me le dire que tu as acheté les dvd tu sais

Jeremy (shao197.jjteam.info) || NIN LIVE || dit :

je me souviens plus de la suite exactement

Jeremy (shao197.jjteam.info) || NIN LIVE || dit :

faudrait demander à mon frère

It's wii, Waaario ! a rejoint la conversation.

David || NIN LIVE || dit :

lol, rah les fans ici !

David || NIN LIVE || dit :

les seuls frères fan de cette série en France !

Jeremy (shao197.jjteam.info) || NIN LIVE || dit :

br, "il était flic et il faisait du bon boulot"

It's wii, Waaario ! dit :

c trop enorme le rebel

David || NIN LIVE || dit :

lol

Jeremy (shao197.jjteam.info) || NIN LIVE || dit :

WOW


Coup de coeur : The Mars Volta

Découvert un peu par hasard il y a de ça environ deux semaines, je suis choqué par The Mars Volta. A ranger dans la de plus en plus longue liste des groupes dont j'ai pu respirer sans connaître l'existence, alors qu'ils sont une source d'oxygène pur.



Je me suis pour l'instant concentrer sur les albums studio, dans l'ordre De-Loused In The Comatorium, Frances the Mute et Amputechture. Coïncidence ou non, j'ai accroché à chaque album dans cet ordre de sortie. Le changement subtil d'un album à l'autre peut surprendre au départ, mais après plusieurs écoutes, cette évolution devient évidente : ce que le groupe a démontré sur l'album précédent, il n'essaye même pas de le dépasser. Il s'oriente juste dans une direction légèrement différente, sans changer radicalement l'univers du groupe.



Je trouve le chanteur excellent, sa voix est terrible, la batterie aime à se déchaîner, guitare et basse imposent le rythme, et le clavier contribue beaucoup à l'ambiance. Certains morceaux, notamment Miranda That Ghost Just Isn't Holy Anymore bénéficient même de trompettes, utilisées à merveille. Bizarrement, je comprends nettement mieux le chanteur lorsqu'il chante en espagnol, alors que je suis dans des pays anglophones depuis six mois.



J'ai lu l'avis de quelqu'un qui trouvait que la voix de tête du chanteur était irritante. J'espère pour lui qu'il n'aura jamais à écouter Sigur Ros. Bref vous l'aurez compris, j'accroche énormément à The Mars Volta. L'excellent enchaînement Son Et Lumiere / Inertiatic ESP, la basse de Cicatriz ESP, l'émotion de Televators, la pièce maîtresse que constitue Frances the Mute, le relatif calme d'Amputechture, tout ceci se déguste. Profitons en.



NIN : excitation générale

Il se passe tellement de choses autour de Nine Inch Nails en ce moment qu'il est impossible de rester de marbre en tant que fan. 2007 est une sacrée année pour le groupe : sortie du DVD live Beside You In Time le 26 février, release du nouvel album Year Zero le 16 avril, mais avant tout, une tournée européenne en ce beau mois de février.



Concernant Year Zero, le marketing viral bat son plein en ce moment. Les derniers jours ont été riches en révélations : tracklist dévoilée d'un bloc, mise en place d'une multitude de sites Internet liés à l'album, et fuite organisée du titre My Violent Heart. Un petit tour par Winamp pour afficher les tags ID3 du fichier qui circule en ce moment donne le sourire.







Mais la raison principale de cette excitation est bien entendu les deux concerts auxquels David et moi allons assister les 22 et 23 février. Un enchaînement Olympia / Zénith qui s'annonce jouissif, un David qui ne dort plus. L'Olympia a une capacité de 2000 spectateurs, le Zénith peut en accueillir 6000. On peut certainement compter sur une setlist différente entre les deux journées, selon les échos de David concernant les changements de setlist d'un concert à l'autre depuis le début de la tournée la semaine dernière. Bref, cette tournée européenne annoncée à la dernière minute est un vrai cadeau. Rendez-vous la semaine prochaine !



Suis-je malin ou du malin ?

Une idée saugrenue est tombée du ciel pour atterrir directement dans mon cerveau aujourd'hui. C'est dans le DART, en rentrant du boulot, qu'elle s'est développée.



D'un côté nous avons le terme anglais quicky, qui désigne un coït rapide. De l'autre nous avons la mascotte de Nesquik, un lapin. Un lapin seul n'attire pas ma malveillante attention non. Mais un lapin, couplé avec le doux nom de Quicky, ça éveille des soupçons. Je vous épargne ce que l'on dit sur les lapins, mais quelqu'un sait-il pourquoi Nestlé a choisi d'associer ces deux symboles sur un produit familial ? Est-ce que la précédente question ne mérite même pas d'être posée ?