Septembre 2006

Ce skin mérite bien un post

Je viens de traverser une vieille crise : j'en avais assez de Winamp et j'ai cherché (en vain) un digne remplaçant. Mais Foobar2000 est trop austère à mon goût, iTunes mange trop de ressources, et surtout, aucun de ces deux logiciels ne proposent une Media Library aussi bien pensée que celle de Winamp.



De retour sur Winamp donc, j'ai traversé une seconde crise, m'en prenant violemment au skin par défaut. J'ai essayé des dizaines de skins proposés sur le site officiel, parcouru des kilomètres de pages et je suis finalement tombé sur une perle rare : iChange_x240. Ce skin est hautement personnalisable : en plus de proposer de nombreux Color themes, il permet de modifier l'affichage de la fenêtre principale et également d'en changer l'arrière-plan. Et là tout de suite c'est la classe ! On peut faire son jacky et customiser à volonté son Winamp. Les screenshots parlent d'eux même.



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Qui de nous deux, inspire l'autre

Tout jeune, je me demandais comment les artistes parvenaient à composer des mélodies toujours différentes, sans réécrire une partition déjà existante. La réponse est simple : le champ de la musique est assez large pour que chaque création soit unique. Quoi qu'il en soit, on peut percevoir des ressemblances étranges entre certains morceaux.



A l'écoute du morceau New Breed de Fear Factory, difficile de ne pas penser à la chanson Americunt Evolving Into Useless Psychic Garbage du groupe American Head Charge. Oui mais voilà, le titre de Fear Factory date de 1995, tandis que celui d'American Head Charge date de 2004. Tenterait-on de faire du neuf avec du vieux ?


Tout aussi surprenante est la similitude entre l'intro de Retrovertigo de Mr. Bungle et celle de Let There Be Love d'Oasis. Un copier-coller ne serait peut-être même pas aussi efficace. Petite vérification des dates de sortie de ces deux titres : Retrovertigo date de 1999, Let There Be Love de 2005. Pure coïncidence ?


Sans accuser de plagiat American Head Charge et Oasis, avouons que certaines coïncidences sont troublantes. Dans tous les cas, seul Dieu sait.



Bob Sinclar, prince des voleurs

J'ai assisté vendredi soir à une des dates de la tournée américaine de Bob Sinclar, à Edmonton. Déjà, Bobby sait se faire attendre : il arrive après minuit, nous sommes dans la boîte depuis plus de deux heures. L'endroit n'est pas bondé, la côte de popularité de Bobby n'étant pas aussi élevée de ce côté de l'Atlantique.



Mais ce n'est pas véritablement la prestation qu'il a délivré qui fera de lui un phénomène en Alberta. Je ne l'ai pas senti vraiment avec la salle : il s'est plutôt contenté de balancer la musique, de bouger un tant soit peu, et de faire des grimaces à la caméra qui se promenait. Trop peu de mix en live, la majorité des effets était déjà enregistrée sur le CD. Ce qui permettait par exemple à Bobby de se retourner pour discuter avec les filles montées sur le podium pendant que la musique tournait.



Mais Bobby a mis l'ambiance, même s'il a recouru abusivement à la technique du "je coupe les basses, je te balance des aigus plein les oreilles, et je refous le subwoofer à fond", amusante mais trop prévisible. En somme, une prestation classique et sans relief, qui confère à notre ami Bobby le titre de prince des voleurs, celui de roi des voleurs étant réservé pour l'artiste qui fera moins que le minimum syndical.



I just want to work !

Too bad too sad comme on dit. Etant au Canada pour une periode de moins de 6 mois, l'entree dans le pays en tant que citoyen francais n'a pas pose de probleme. Je n'ai pas besoin de visa de travail ni de visa d'etudiant pour rester ici. Mais pour pouvoir travailler c'est autre chose.



Premier essai la premiere semaine durant la job fair du Capri Hotel : nous sommes trois a postuler et la personne qui nous recoit semble emballee par l'idee de nous embaucher. Nous le prevenons que nous n'avons pas de visa de travail : il hesite, puis l'option travail au noir nait dans son esprit et se desintegre instantanement. Non, il ne peut pas nous payer cash.



J'explique mon cas au departement international de l'ecole, qui nous dit que travailler sur le campus sans visa de travail est possible. Sans visa de travail oui, mais pas sans permis d'etude. Je viens de l'apprendre a mes depens. Imaginez : je postule pour devenir tuteur de francais, je suis retenu, et lettre de l'ecole en main je me presente au bureau de l'emploi d'Alberta afin d'obtenir un numero de securite sociale, pour que l'ecole puisse me payer. Mais avec mon statut actuel, impossible d'obtenir quoi que ce soit.



De retour a l'ecole, je demande au departement international de telephoner au centre d'immigration canadien afin de savoir comment obtenir un permis d'etude. Resultat : je dois postuler aupres d'une ambassade canadienne exterieure au pays, avec peut etre l'obligation de m'y rendre en personne pour une courte interview. L'ambassade la plus proche est aux Etats-Unis. Si je desire y aller j'ai egalement besoin d'un visa special. Dans tous les cas l'obtention de ce permis d'etude n'est pas gratuite : il coute $125. Je suis pret a les payer si je peux reussir a l'avoir sans trop voyager.



En attendant, le departement international se renseigne afin de savoir s'il est possible de rendre telephonique l'entretien, ce qui faciliterait grandement les choses. Reponse demain.



Dessine moi n'importe quoi

J'ai reçu deux mails cette semaine m'invitant à découvrir deux dessins révélateurs de la psychologie de mes amis. Le premier se présente sous cette forme :



Je viens de faire un test de personnalité. Tu dessines un cochon et tu en apprend un peu sur toi.



On fermera les yeux sur la faute. Jetons plutôt un oeil au deuxième.


Je viens de dessiner ma maison, viens la voir ! En plus, tu pourras dessiner la tienne et apprendre des choses sur ta personnalité !



Ce qui nous donne ceci :






Magnifique n'est-ce pas ? Les deux tests, similaires, ne sont pourtant pas hébergés sur le même site. D'où vient cette mouvance ? Qui sont ces gens qui osent se mettre à nu en dévoilant de cette manière leur intimité ? Vais-je recevoir des mails me proposant de dessiner le buisson que je suis au fond de moi ?

Lost in Transition

Malgré seulement 2 heures de cours en ce jour de rentrée, nous avons réussi à manquer la deuxième session. Normalement c'est très simple : Entrepreneurship en salle 1325. Sur la porte, un papier nous indique que la salle a changé, donc demi-tour direction la classe 819A, où nous avons assisté à notre premier cours.



Au bout de cinq minutes, nous réalisons que nous sommes en fait dans un cours de Microeconomics. Le nom du professeur ne correspond pas, les heures de cours non plus. Quelques longues secondes passent puis j'interromps le professeur et lui lance un vieux I think we are in the wrong room. En gros il nous répond qu'on peut sortir, ce que l'on s'empresse de faire.

Weird things

On peut remarquer quelques choses étranges ici au Canada. Tout d'abord, la totalité des packagings est bilingue : l'anglais et le français sont les langues officielles et le gouvernement impose aux entreprises le double affichage des informations relatives aux produits.



Cela donne des choses bizarres, car des mots non traduits en France le sont ici. Colgate Fresh Stripe devient Colgate Rayures Fraîcheur, le mot airbag est remplacé par coussin à air... La liste est longue. A noter que même certains noms de marques sont translatés. Ainsi, la marque no name ® (déjà bien ridicule comme nom de marque) s'appelle sans nom ® côté francophone du packaging.



Les rayons de paquets de céréale sont immenses mais ne proposent pas grand chose, et, sacrilège, j'ai acheté par mégarde un paquet de Cheerios sans miel !



Les cabines téléphoniques du campus sont également particulières. Je viens enfin de remarquer qu'un autocollant Phone cannot receive calls est soigneusement déposé sur cette délicate machine. Alors pourquoi afficher juste en dessous le foutu numéro de cette putain de cabine injoignable ?



City Sightseeing Red Deer

Red Deer - Samedi 2 septembre, 01:46 am



Nous avons commencé la soirée dans une sorte de brasserie appelée Boston Pizza. Mes premières impressions musicales se confirment : j'ai eu l'occasion d'y entendre Lateralus de Tool, No Excuses d'Alice in Chains et I Am the Highway d'Audioslave. Assis à la table, j'aperçois au loin quelqu'un qui porte un t-shirt Tool. Tom m'indique qu'aborder les gens ne les dérange pas. Je discute donc avec ce parfait inconnu et il me raconte qu'il a assisté au concert du 25 août à Edmonton. Best concert ever me dit-il.



Puis direction un bar de lap-dancing. Une fille à la fois. Une fois nue, elle s'assoit, jambes écartées, puis tient un cône en carton dans lequel les clients peuvent lancer des pièces de monnaie. Beaucoup moins impressionnant qu'il n'y paraît. Tom et Ben nous en ensuite amenés dans un autre endroit. Pour rentrer il faut passer par un détecteur de métaux et subir une fouille suscinte, comme dans un aéroport, afin d'éviter l'introduction d'armes blanches. Le DJ a quand même réussi à passer deux morceaux deux fois en une demi-heure.